(parole en marchant – 19 juin 2018 à 16h05)
—> 3. « singes savants », philosophia vitae : (??)
Le brouhaha silencieux que font les êtres qui nous habitent, ou plutôt avec qui nous cohabitons, qui nous sont essentiels, sur la peau, partout, dans notre ventre, pour digérer, ces combustions mitochondriales. Tout cela constitue notre entité, ce monde qui se consume tout comme nous (au-dedans de nous) ; en existant (leur existence) fait un brouhaha considérable, dont nous n’entendrons pas (toutes) les fréquences ni ne semble audible à tous nos sens ; nous n’en ressentons que les grands soubresauts, quand une contraction du ventre se fait, ou qu’une artère se bouche ; une alerte nous indique qu’il se passe un événement important, d’où la douleur pour nous l’indiquer. Tout ce monde fait un brouhaha assourdissant à qui sait entendre, c’est bien pour cela que nos sens ont verrouillé quelques fréquences, quelques tonalités pour que nous ne les entendions pas, je dis tonalité… on pourrait dire ou parler d’autre sens que nous ne nommerons pas… et qui s’ils étaient ouverts au maximum, nous ferait ressentir un ensemble considérable d’informations, ce qui ne nous est pas utile dans notre avancement quotidien. C’est pour cela que je dis « on ne nous dit pas tout sur l’avancement, sur l’agencement de notre entité que nous formons ». En partie, les choses nous apparaissent muettes et pourtant de grandes discussions se manigancent au creux de nous. Elles se disent fréquemment « lui dira-t-on ceci ou cela ? » Qu’on l’apeure ou non, notre entité n’est pas en mesure de percevoir ceci ou cela (à la mesure exacte de sa réalité ; le brouhaha masque aussi quelques conflits, des désordres parfois grands, une maladie, une errance et des ennemis) ; nous sommes bien handicapés dans l’ensemble, moi je vous le dis, je vous le dis assurément…