(texte manuscrit - le 11 juin 2018)
—> 3. « singes savants », robote
Humoresque du vivant
Le côté facétieux de la chose, du truc, du machin, hérita probablement de l’humeur enjouée de celui qui promut indirectement l’évolution de celle-ci (du robote). Il lui transmit cette notion de l’ironie et des facéties de la vie. Une manière d’appréhender le monde que certains usent sans discours et font des farces, plaisantes, utilise le second degré, pour mieux marquer leur désapprobation dans un débat par exemple ; ou savent mieux que les autres dans un discours ou des actes, mettre un peu de joyeusetés dans leurs propos, leurs agissements.
C’était justement cet enjouement qui caractérisait l’ingénieux programmeur, jusque dans son code, il mettait sa fantaisie au service de son travail. Là et particulièrement là, une séquence de son codage en diverses zones du programme avait été ajoutée dans un but expérimental un jour où son esprit était exacerbé par une inspiration peu commune (pleine de joyeusetés et facétieuse à souhait). Il résolut en une nuit toutes les séquences incomplètes (et précédemment dysfonctionnelle). Toutes les chaînes de codage s’emboîtaient parfaitement dorénavant. Un coup de génie (sans qu’il le sache vraiment, il n’en était pas conscient) le traversa et lui fit exprimer une programmation inédite… Le plus amusant dans cette affaire, c’est qu’il ne s’en aperçut que bien plus tard, quand la chose sévissait et fessait à tour de bras (les dictateurs du moment), qu’il crut reconnaître indirectement ce ton facétieux qui l’animait tant au moment des festivités et des rencontres amicales de son entourage. Quelques traits dans les comportements de la chose, imiter ses manières et ses inventions drolatiques. Voilà, cet enjouement était drolatique ! Et cela le réconfortait agréablement…