(texte manuscrit - 30 juin 2018)
—> à la recherche d’un nom à pas de nom…
—> 5. « ajoutements », autour et sur le récit
Glissement progressif du nom, à pas de nom ! d’Ipanadrega qui nomment un être, en devient ce « il » indéfini qui dépeint l’être vivant au sens général et tous ses sentiments.
Du narrateur, le scribe, sa fonction s’en trouve profané à cause de ce « İl » inventant le mythe (un mythe encore) au creux de cette histoire. On en revient à la définition donnée par la femme à la fumée bleue.
Un paragraphe important doit décrire cette métamorphose du nom ; en fait, il n’a (toujours) pas de nom ! Le mot İpanadrega ne sera cité qu’une fois, il s’adressera à « İl », tout en s’excusant de ne pouvoir faire mieux, faute de temps, faute de ne pouvoir tout appréhender, car cela ne se peut totalement. Le temps est une fuite, elle s’échappe perpétuellement à tout entendement.
Il est ce qui s’ingénie en nous et me fait dire tout ceci.
…
—> 5. « ajoutements », autour et sur le récit : (notes)
Expliquer l’évolution de l’édition exploratoire de deux mille dix-sept (le tome un).
Pourquoi il s’y trouve tant d’erreurs en sont dedans, erreurs d’écriture, erreurs de jugement, erreurs de dire, erreurs de discernement… et pourtant, ce récit préparatoire incomplet s’avéra nécessaire pour marquer une étape.
Il devient le sujet observé et dont on parle. Il sera un multiple, expression de tous les possibles. Quant à l’affect, les amours seront vues avec froideur, et le lyrisme de la passion abattue en plein champ des orgueils et de l’ego désorienté, par ce que négliger. « Vous verrez bien, ceci n’est pas un roman, évidemment ! »
Si folie il doit y avoir, folie sera au-dedans de ce dit, elle participe déjà. Elle inquiète, on a peur de perdre la raison ! Mais quelle raison ? La raison du moins fou ou du plus dérangé des deux ? On ne sait et à quoi bon y répondre (à cette question). L’égarement ajoute à la narration, l’idée serait bien de violer le cerveau avant qu’il ne change d’aspect celui qui le porte, ou meurt comme il se doit. À un moment cela arrivera.
À la fin, il n’y a plus de mots…
Il n’y a plus de mots pour décrire l’indicible, l’impossible prononcement d’une quelconque cacophonie de son, parce que l’histoire s’en vient par-devant et qu’elle ne sait pas encore prononcer, il faut le temps de la raconter. Alors évidemment, à la fin il n’y aura plus de mots.
Alors le racontement de lui, le non nommé, a un moment, il sera nommé, baptisé d’un nom vaguement accroché à lui ; mais ce nom, il le dépasse, cet entendement va le frôler un peu, très vite il va s’en détacher, le dépasser, ce nom n’est que temporaire, puisqu’ils changent de corps, change de forme, par on ne sait quel processus il traversera un moment de nos vies.