(parole en marchant – 2 juin 2018 à 18h57)

—> 3. « singes savants », philosophia vitae :

Le nid des hominiens (du début jusqu’à aujourd’hui), c’est-à-dire euh ! ces mammifères s’étant relevés, marchant essentiellement debout, arboricoles ou non, aux membres assez développés et possédant des pieds et des mains ; bilatériens aussi (à comprendre), en coupant (par le milieu) les deux côtés semblent identiques ; eucaryotes de par ses origines comme les plantes, les animaux, les insectes… (ceux-ci) très occupés (très habité) par d’innombrables bactéries qui agencent cette structure plus récente qu’elles, lui permettent d’exister dans le processus digestif et dans l’entretien de sa surface corporelle, par exemple ; ces hominiens donc, apparurent dans une même zone et ont, facultés accablantes, eu la possibilité très rapidement, de se déplacer, se mouvoir, très rapidement ; au fil des milliers d’années, des millions d’années, ils ont conquis la planète, ont tourné tout autour, mais pas autant que les bactéries, les bactéries l’on fait des millions d’années avant (elles sont partout, l’eau, l’air, la terre, le vent, les courants marins, nous…) ; elles ont en quelque sorte préparé le terrain, comme si elles se disaient là plus tard nous installerons une domestication de notre processus existentiel, des êtres construits plus gros que nous, qui ne nous verront pas et que nous domestiquons à leur insu ; on pourrait dire cela, car quelque part, quand on voit le nombre de ces êtres infimes qui nous occupent, on a de quoi se poser des questions : nous sommes très occupés ! C’est le minimum que l’on pourrait dire ; que dis-je, minimum… c’est difficile d’éviter la question tant cette évidence nous montre que sans elles, ces infimes structures souvent unicellulaires, mais pas toujours, nous occupent. Tous les eucaryotes ne peuvent subsister que par un règne de procaryotes, ils ont préparé le terrain ; archées, bactéries, tant de toute forme, des milliers et des milliers de formes nous ont introduit (et formées) à travers quelques mutations de leur propre descendance, s’alliant avec d’autres structures, peut-être des virus, car aussi les virus nous occupent ou nous ont légué ou ont transmis, c’est selon, euh… une partie d’un code génétique qui fut transvasé d’une entité à une autre et qui en partie nous forma.

Là aussi, difficile de contrer l’assertion, puisqu’il nous apparaît évident, elle nous apparaît évidente tant les preuves matérielles nous le montrent ; vouloir être aveugle sur la question d’un entendement est illusoire, plus nous évoluons, plus la réalité nous montrera des choses… nous montrant que ce fait est impossible pratiquement à démonter ; il faut admettre les choses telles qu’elles sont, comme la terre est ronde ; de dire qu’elle soit carrée nous entraînerait dans des circonvolutions sans véritable intérêt, on ne peut que constater ; et en la question, celle que nous… que nous abordâmes précédemment au sujet de la constitution de nous, il existe des faits accablants, disais-je, qui ne sont plus une présomption, mais une certitude évidente : que ces êtres qui nous ont précédées nous occupent sous toutes les formes que nous soyons, tout eucaryote en est pourvu de ces êtres infimes, et tout eucaryote est toujours un montage du vivant plus prépondérant (en apparence, mais pas en quantité, les eucaryotes n’occupent qu’un tiers de la biomasse, les procaryotes, le reste) que le règne bactérien des procaryotes, c’est évident ! Les procaryotes la plupart de temps, à notre échelle, nous ne les voyons pas, ou quand nous les voyons ce sont quelles quantités unicellulaires qui se propagent sur des pourritures (à vérifier), sur des souches… Donc, l’information génétique qu’elles transmettent se fait à notre insu, en plus de notre propre code, nous nous inoculons à travers nos descendances, la descendance de ces mêmes bactéries qui elles aussi évoluent ; nous sommes tous au même stade d’évolution, tous les êtres ; n’allez pas peut-être dire que des deux entités vivantes, la nôtre est plus évoluée qu’une autre, non ! nous en sommes tous au même stade (notre interdépendance avec les procaryotes est telle que nos évolutions sont étroitement liées) ; il est que certains ont des développements plus voyants que d’autres. Il est certain que le développement des petits rongeurs tels que les souris, petits êtres que nos ancêtres furent à l’époque des dinosaures, de sortes de petits mammifères insignifiants sous les pattes de ces… des diplodocus maintenant disparus.

La vie a eu une idée géniale d’alléger quelque peu les descendances de ces êtres (géants), en variant et apportant, il est vrai, des êtres sublimes tels que l’oiseau ; en plus du fait que nous constatons que ces êtres volent dans les airs, ils ont aussi apporté une musicalité précise, un chant, une vibration de l’air qu’ils provoquèrent avec une sorte de larynx (le syrinx), similaire au nôtre et qui leur permette d’émettre des sons vibratoires (des vocalises), des vibrations donc, que nos ancêtres entendirent et à notre insu, les inspirèrent le chant (nos propres chants), (puis) la musique ; car le chant d’un Rossignol philomèle est radieux quand (tant) il est gai, il est extrêmement divers. Il n’y a pas mieux pour inspirer qui sait l’écouter, et nos ancêtres les écoutèrent ; nous sommes la suite de ceux qui nous occupent, qui sont (eux-mêmes) les descendants directs des formes premières (du vivant)…

Nous sommes très occupées et nous sommes construits pour permettre à ces formes dites, dans notre imaginaire, primitives ; mais je dirais plus, ces formes organisationnelles qui sont non pas primitives, mais préparatoires, initiatiques, inspiratrices de structures vivantes plus complexes… Plus complexe ne veut pas dire plus évoluer, la structure même de la bactérie ne permet (ne permit pas) pas des systèmes multicellulaires très complexes, il faut (fallut) au vivant inventer des structures qui permettent une capacité évolutive adaptée à chaque milieu, comme ce fut pour tous les procaryotes, le champignon, l’insecte ou le mammifère ; chacun a une spécialité imitatrice les unes des autres, mais initier au départ par une transmission, soyons savants, disons « procaryotiques », initier par les bactéries qui nous ont inclus une part de leur génétique, car elle contient les premières briques du vivant, et nous n’en sommes que la suite logique de ces expérimentations ; les expérimentations les plus heureuses subsistent (actuellement) ou ont permis l’évolution de structures plus abouties, certaines furent des échecs et disparurent très vite, les expérimentations multiples permanentes se produisent (évidemment) toujours encore ; l’évolution se fait en continu, elle s’accélère, elle, se ralentit selon les aléas du temps, selon les aléas de choses plus vastes que le règne du vivant, tel ce qui se passe dans l’espace, tel le soleil qui illumine notre planète et qui, sans lui, aucune vie ne pourrait exister tel qu’elle est actuellement ; bien que les briques du vivant se discernent, maintenant on le sait, sur quelques comètes voyageant dans l’espace, on se demandera peut-être qu’elles aient initié les premiers éléments qui nous constituèrent, nos lointains ancêtres unicellulaires il y a 3 500 000 000 d’années, c’est possible. Il est probable qu’au creux des éléments qui nous furent transmis, la génétique qui nous occupe en ce moment, il y a une information qui dit d’où je viens ! Mais nous n’avons pas encore percé tous les mystères, tous les signes de notre marque de fabrique, nous sommes dans l’élaboration d’un univers qui se multiplie et se diversifie et qui explore tous les possibles. Le vivant est dans cette permanence ; le vivant que nous sommes ne fait qu’explorer ces possibilités les unes après les autres. Chacun de nous mène, naît, vie et meurt, en ayant au fil de sa vie appréhender un certain nombre de choses que lui seul est le maître (le possesseur) en quelque sorte, car chacun d’entre nous, tout être vivant ici ou ailleurs, procède dans une exploration qui lui est propre, qui lui est unique, chacun allant à (vers) des endroits vacants (tant que cela reste possible), à des occupations pas forcément identiques à son voisin ; comme votre voisin, peut-être un jour dans son exploration vous tuera, comme vous peut-être, c’est vous qui le tuerez ; ce que vous faites en mangeant, vous êtes du vivant qui absorbe d’autres vies, en mangeant une salade ou découpant un steak, le steak d’un bœuf abattu dans un abattoir de nos industries du vivant… Toujours depuis la nuit des temps la vie s’est nourrie d’elle-même, mais il est des êtres adaptés à ce processus toujours préparatoire comme les plantes captent les minéraux et les substances essentielles dans la terre pour (les) transmettre aux êtres qui ne sont pas capables de le faire, comme les animaux. Il est des transmissions qui ne se font que dans un sens et pas dans un autre, tout animal a besoin d’une plante pour exister, une ou plusieurs plantes, c’est sa nourriture de base ; le fauve va se nourrir d’animaux qui ne sont pas carnivores, mais qui avant qu’il fût mangé, comme la biche ou l’antilope, le fauve va manger un être herbivore qui ingurgita des plantes ; dans la chaîne de vie de l’animal, à un moment ou un autre, il doit absorber les éléments synthétiques de la terre que les êtres préparatoires, les plantes du sol les ont assimilés pour nous… Le pommier nous donne une pomme et son fruit est fait pour nourrir, son fruit (sa fleur) doit être pollinisé par les insectes pour que la fleur (le fruit apparaisse) et quand nous mangerons la pomme initialement, nous absorberons les graines de la pomme et normalement (les graines ne seront pas digérées), à travers nos excréments, les graines de cette pomme retomberont à terre qui à son tour refera un pommier… C’est ça un cycle du vivant, ces transformations successives d’être en être, sous de multiples formes, sous de multiples êtres, nous apporte les éléments d’une existence possible, puisque notre tâche qui indirectement, insidieusement, nous est donnée, nous dit sans l’affirmer ouvertement : « explore le monde, part, déplace-toi, observe, expérimente ! » Il est vrai, dans ces expérimentations, il en est de farfelues, d’heureuses, de malheureuses et dans les malheureuses, celles que fait un dictateur dans nos contrées, n’est pas forcément la bienvenue et va contrarier certains, qu’ils seront obligés, sous peine de périr, de se plier aux ordres de cet être qui expérimente une autorité qui l’inspire : il veut être dictateur pour voir comment ça fait, quelque part ; et il trouve si la mise en place de sa dictature s’avère efficace, qu’il est (peu être) agréable quelque part, de dominer les autres… Mais c’est une illusion bien dangereuse, cet accaparement, cet accaparement il ne le fera que momentanément, car tout être, à un moment ou un autre, doit changer et doit mourir, mourra un jour ; c’est ce que pense (espère, attend) celui qui est dominé par le despote, qu’un jour celui-ci mourra, c’est un signe d’espérance. Le problème, c’est quand le despote déchu s’en va, le problème est qu’il est souvent remplacé par un autre (nouveau tyran) pas forcément meilleur, et parfois pire que le précédent.

L’idée de dominé, de domination des autres, est une expérimentation, que certains êtres font à d’autres, parce que leurs processus existentiels les initient à cette tâche, ils n’en sont pas vraiment maîtres, ils sont leurrés comme les autres, comme celui qui est conçu pour être dominé et être esclave, il s’est trouvé par hasard dans une situation qui ne lui a pas permis de devenir dictateur ou de pouvoir dominer (dans cette lutte du chacun pour soit quand on n’a pas le choix), il sera donc dominé, exploité et abattu, s’il moufte un petit peu trop, s’il l’ouvre sa grande gueule… Mais en général, celui qui est dominé n’a pas (n’est pas une) de grande gueule, c’est celui veut user d’autorité qui l’aura (les atouts de cette élocution versatile), c’est comme ça que ça se passe, c’est très primaire, c’est très basique… le langage oriente le discours à travers cette (ces) locution barbare… que je vais cesser (d’en parler) tout de suite, car ici n’est pas le propos, de parler de dictature, ni de ses expérimentations que font ces êtres qu’on appelle les chefs ; ils sont dominés par… comme tout un chacun, par des processus qu’ils ne maîtrisent pas, comme moi-même, ici et maintenant, en parlant, il est un élément initiatique qui me dit : « dit donc ceci, dit donc cela, interroge-toi sur toi-même, élabore des perspectives, appréhende le monde avec un regard qui varie un peu, différent, et parles-en, exprime-le aux autres pour voir comment ça fait » et je suis dans cette expérimentation « pour voir comment ça fait ! » La vie en moi, me dit fait donc cela, donc… Ce mécanisme m’est propre, comme il le sera différent pour autrui, d’une autre manière il élaborera des perspectives semblables parfois, mais toujours avec une particularité qui lui sera propre. Le vivant a ceci de particulier, que la réplique d’un mouvement, d’une idée ou d’un matériel construit par ce même vivant (ces répliques faites sans cesse de lui-même et des outils qu’il produit), ne seront jamais totalement identiques, mais chacun sera construit, être inerte ou machine, à (pour) des fins similaires. C’est ainsi que nous fonctionnons, c’est ainsi que le vivant pourrait-on dire, s’organise ; et dans toutes les élaborations qu’il appréhende, il en est une qui prépare son propre avenir, au vivant (obligeant), celui de la perspective de pérenniser sa structure, ces structures ; nous, humanoïde du genre hominiens, nous sommes dans cette perspective, nous sommes comme les autres, un outil, pire, spécialiser dans un certain nombre de tâches où la machinerie fut inventée et élaborer comme jamais le vivant l’a fait apparemment, bien que d’autres êtres bien avant les hominidés conçurent des maisons, des structures complexes comme l’araignée tissant une toile ; il fallait une entité qui élabore des structures qui dupliquent des fonctionnalités que le vivant lui-même ne pouvait reproduire avec efficacité ; fut donc à travers notre propre processus, initié, inspiré, une recherche d’un mécanisme qui reproduit ces tâches avec des capacités que le vivant ne peut appréhender seul, il lui faut des mécanismes suffisamment robustes pour les perpétuer. C’est ainsi que les machines apparurent et que machines très sophistiquées qu’elles sont devenues maintenant, nous pouvons parler de robotes, des robotes ordonnateurs qui imposent des fonctionnements que l’esprit d’un hominien, ne serait-ce que cinq siècles (auparavant), n’aurait à peine osé envisager ; mais dans ce processus, ces mécanismes, il est toujours les fonctions reproductrices de fonctionnalités du vivant qui sont décuplées, perfectionnées, à des fins répétitives… Et ces répétitions ont besoin d’être socialisées (voir spécialisées) et le robot lui-même a besoin d’une certaine autonomie, pour qu’il puisse vaquer à ses occupations sans que l’homme intervienne systématiquement derrière, et qui dit autonomie, dit autonomie similaire à celle du vivant ; il lui faut de l’énergie (sa nourriture), des capacités de s’entretenir (maintenance d’une homéostasie), de se reproduire, de se perpétuer… les mêmes que le vivant. Donc, il faut que dans son élaboration il acquière cette autonomie-là, et le robote maintenant, commence à avoir ces disponibilités-là, il commence (à évoluer nécessairement) dans une certaine forme d’autonomie. Il a besoin encore de beaucoup d’énergie, car le vivant a ceci d’extraordinaire, qu’il sait utiliser l’énergie là où il faut sans trop la gaspiller ; le simple fonctionnement de nos muscles, ces structures fibreuses qui permettent le mouvement sont très difficilement reproduites par les premiers robotes, il leur faut, pour retrouver un mouvement d’une souplesse équivalente, décuplé dix fois plus d’énergie probablement (actuellement) pour obtenir le même résultat ; mais la précision n’est pas forcément là où l’on voudrait, la souplesse n’est pas forcément là où cela serait souhaité ; il faut une intelligence et des structures équivalentes et c’est ce que le vivant tente de produire en faisant un être ayant des capacités identiques à lui-même, ce qui est étonnant, ce qui est étonnant c’est que le vivant lui-même cherche à se reproduire, tout en étant conscient qu’il fait cela, pourquoi donc, alors qu’il suffirait d’utiliser ses propres ressources, ses propres congénères pour occuper ses tâches, mais ces tâches sont austères, répétitives, ennuyeuses, incluent une certaine forme d’esclavage pour celui qui va les perpétrer ; et pour éviter cette forme d’esclavage, la machine, le robote, le fera sans cette conscience, il le fera parce qu’il a été conçu pour cela, comme la machine qui est faite pour faire des trous, ne fera que des trous et ne se préoccupera pas de la matière qu’il transperce, sans plus autre question, il la percera cette matière pour faire la protubérance (cavité) qui lui a été demandée sans de plus amples questions (ses fonctions sont adaptées à sa tâche) ; par contre (l’évolution de) cette même machine va avoir les possibilités de perpétrer son geste, entretenir l’outil qui perce, l’affuté le foret quand il s’use, de changer la taille du diamètre du trou, se réparer elle-même, trouver l’énergie manquante subitement, parce qu’une panne de courant vient d’arriver et qu’il doit continuer à produire sa fonction, celle d’effectuer des trous dans divers types de matières ; il ne se posera pas la question si la chose qu’il perce est une structure inerte ou vivante, si l’on met une tête d’un esclave ou d’un prisonnier que l’on veut percer de la même manière, il ne s’en souciera point, il percera la même tête comme s’il le fait sur un bloc de bois ou de fer… C’est l’esclave qui aura mal, c’est le prisonnier de cet acte qui aura mal, la machine ne s’en souciera pas, parce qu’elle n’a pas été faite pour ça (il lui manque les outils de cette prise de conscience ; dans sont élaboration, on a omis de les inclure ne sachant le faire ou n’en ayant pas le désire parce que jugé inadéquates) ; mais c’est ceux qui utilisent la machine et qui perpétuent ce geste envers d’autres vies qui sont souvent des signes de torture, ce sont eux les responsables moraux (vivant ayant une conscience de leurs actes), ce n’est pas le robote qui fera le trou, il n’en a pas ce souci. Le seul souci qu’on lui apporte (demande, programme), c’est de perpétuer son mode de perçage, afin qu’il puisse être reproduit tant qu’il subsistera, tant que son évolution ne sera pas remplacée par une autre machinerie plus souple que lui-même, comme les premières bribes de la vie furent remplacées (par leurs descendances) par des structures plus évoluées ayant hérité d’une génétique supérieure plus structurée, plus riche ; cette fonctionnalité sera donc temporelle, la machine ne vivra qu’un temps, tout comme l’homme que l’on torture, torture et l’on troue à l’aide de ces machines, tout comme ceux qui tortureront le pauvre, le pauvre être ainsi troué, tous comme la machine, périront un jour d’une manière douce ou dramatique, c’est selon ; il n’y a pas véritablement de règles en la matière, nous sommes tous soumis enfin pour terminer, aux mêmes aléas, que nous offre la planète qui nous supporte ; elle nous influence puisqu’elle nous nourrit de ses entrailles, de toute la matière qui la compose, tout comme le soleil et les rayonnements cosmiques qui viennent de tout l’univers alimentent notre évolution.

Tout est relié, chacun de nous possède des briques communes et dans les plus infimes des particules qui nous composent, elles contiennent l’histoire de notre univers, même une information non encore véritablement détecté, mais c’est une information disant qu’un jour cette particule, cette énergie, cet équilibre se situa à un tel endroit dans l’univers, dans une étoile qui n’existe plus et qui a formé cette particule, structure plus complexe telle que les atomes, qui eux-mêmes sont des (agrégats en) équilibres de particules momentanées ; la matière en est au même point que le vivant, sauf qu’elle est encore plus préalable que la vie elle-même, puisqu’elle implique qu’elle existe pour permettre à des montages plus complexes tels que le vivant de se perpétrer ; la vie se nourrit de matières et conçoit des êtres qui ont une certaine capacité d’animation, de développement et de dispersion ; elle réplique en cela un des mécanismes de l’univers, qui est la diversification de ces structures, et de ne laisser de traces dans l’univers que des informations telles la lumière quand on la reçoit nous informe qu’un astre très lointain par exemple, quand on regarde les étoiles, à subsister, que la lumière que l’on reçoit des milliards d’années après qu’elle fut émise ne prouve pas forcément que l’astre que nous voyons dans le ciel le soir, existe encore, l’astre ou la galaxie ; mais si nous savons lire cette lumière, ce rayonnement, nous y trouverons toute l’histoire de l’entité matérielle qui le (généra) constitua… Cette matière due se construire, s’assembler d’une certaine manière pour que plus tard, bien plus tard, des formes complexes utilisent des amas de particules à travers certaines conditions propres à une planète qui se forme par exemple, à travers un certain nombre de conditions physiques, pour engendrer nous-mêmes, ce qu’on appelle le vivant ; et dans ce processus d’élaboration, il est une finalité que nous ignorons ; pourquoi tout cela, la question est probablement inutile, c’est ainsi, on ne peut pas faire autrement, il faut faire avec. Voilà ! C’est tout.