(parole en marchant – 5 mai 2018 à 14h27)

—> 3. « singes savants », philosophia vitae :

De l’expérimentation de la vie, s’insinue en nous de partout, de toutes nos spores, nos cellules, nos bactéries, habitantes de nous ; toutes sortes de progénitures avec lesquels nous cohabitons ; ensemble, nous formons un tout, localiser sur cette planète ; et qui sans cesse expérimente des manières à l’insu de tous, insinuées dans une programmation génétique en grande partie, semble-t-il, nous fait produire des actes de toute nature ; expérimente des manières afin de trouver là où la vie (tente) de trouver un quelconque débouché, vers de plus amples dépassements, découvertes, explorations ; elle s’ingénie à insinuer en chacun de nous des stratagèmes plus ou moins pervers parfois, délétère aussi ; comme de ceux, les plus admirables encore, elle élabore dans une infinie variation d’attitudes possibles justement, la question est là, plus que la question, le principe existentiel est là : explorer tous les possibles, telle est la grande attitude que prend la vie, dans ces variations, dans son stratagème itinérant, car avez-vous, depuis déjà fort longtemps de multiples manières, elle colonisa cette planète afin d’en découvrir la moindre aspérité, la moindre circonvolution à explorer, et maintenant qu’elle en a pratiquement fait le tour du plus haut au plus profond des territoires, pratiquement, je ne parle pas uniquement des hommes, mais je parle du vivant ; il est des territoires que la vie a colonisés depuis bien longtemps, sans que les hommes, progénitures parmi d’autres, n’a (n’ont) même pas conscience. Oui, maintenant que tout est à peu près englobé, il lui reste à relier les éléments entre eux, pour faire un… un tout, former une totalité capable d’appréhender le monde dans sa diversité ; il me semble qu’il y a quelque chose comme cela dans le fondement du vivant qui nous anime ; toute cette question, cette interrogation, est autant que possible appréhendée d’une manière la plus complète possible dans cet ouvrage ; il ne s’agit pas d’aborder un aspect à travers une discipline, non ! il s’agit d’appréhender cet aspect à travers sa multiplicité et nous ne préconisons aucune discipline plus qu’une autre, tous les sens sont appréhendés, toutes les perceptions, de la médicale, scientifique, philosophique, artistique, émotive, dictatoriale, sont abordées, tous les sens sont explorés dans ce principe que nous inspire le vivant. Je disais donc : inspirés que nous sommes, par ce qui nous anime, progressivement vient… nous vient en tête, des élaborations, des insinuations, stratagème versatiles ou bien heureux parfois, qui nous font perdurer le principe de vie qui nous anime, jusqu’à notre mort, c’est comme ça ! On pourrait dire de mille et une autres manières qu’on en reviendrait aux mêmes conclusions, même si les mots sont imparfaits, l’élaboration nous ferait aboutir à des conclusions similaires, dont la variation des propos ne serait due qu’aux expériences de chacun évidemment ; nous sommes multiples, comme l’est la vie, multiple, et des réponses à nos interrogations sont tout aussi multiples. Comment voulez-vous avoir une unité, c’est impossible ; ce n’est pas envisageable ! C’est la multiplicité qui convient en conséquence, dans ce cas-là… Je me tais, car je sens que l’on m’espionne !