(parole en marchant – 19 juill. 2018 à 19h57)

—> 3. « singes savants », philosophia vitae :
—> remplace le découpage de l’édition 2017

—> beaucoup d’imprécisions dans la narration, à reformuler en partie…

Ici, à ce moment de la narration, vous avez le choix, la poursuivre dans son cours normal, ou faire un aparté, en allant aux ajoutements, voir l’étendue des cours du savant ; son recueil philosophia vitae, les cours du savant fou ou son parcours d’histoire naturelle, petit chemin magique ; une page avec courte description de chaque thème, il y en a quatre : les cours, philosophia vitae, parcours d’histoire naturelle, petit chemin magique ; courte description, à chaque fois sur une page. Nous disions donc, essayer cette formule, on verra bien.

—> 3. « singes savants », philosophia vitae :

Effectivement, nous attendions que chacun aborde les réalités de l’existence, chacun dans sa spécialité. C’est une erreur, tout est relié, rien n’est cloisonné. Il faut tout appréhender et nos perceptions sont multiples, comme est multiple le monde ; je sais nous cloisonnons afin de simplifier le raisonnement, mais nous isolons des contextes les uns par rapport aux autres, alors que c’est une erreur, ils sont tous liés, interreliés et (à cause de cela) il faut faire en permanence des digressions pour expliquer et mieux comprendre telle ou telle chose, ça ne résout rien. L’apparente incompatibilité des raisonnements de la science, d’un philosophe ou d’un artiste, n’est qu’une apparence illusoire, on peut appréhender le monde de toutes ces manières selon l’état d’esprit où l’on est, cette vision-là est, disons-le, je le conçois ainsi, purement quantique : appréhender le monde tel qu’il est, implique de le voir sous ses diverses facettes (toutes) à la fois ; et de considérer, quand on l’exprime d’une manière, ce n’est pas forcément au détriment d’une autre vision, mais d’une complémentarité, une interrelation qui s’établit, nous ne pouvons pas tout dire à la fois, alors que le monde quantique le permet, et notre esprit (émergeant, conscient) n’est pas quantique, à priori (alors que l’inconscient pourrait bien l’être, la conscience émerge quand un choix quantique se réalise, ce sera « l’inspiration » du moment ; auparavant, tous les possibles s’envisageaient comme une loterie de coïncidences à faire émerger) ; donc nous devons envisager les choses les unes après les autres. Mais si nous changeons un peu notre vision, nous pouvons très bien établir, c’est une convention de langage que nous pouvons adopter, nous pouvons très bien établir, disais-je, euh, que les notions que nous abordons permettent une interrelation ; l’expression artistique se base plus sur une inspiration du moment, tout comme le scientifique qui élabore une théorie, il l’élabore à partir d’une inspiration, la méthode de transcription n’est pas la même, mais la source est de même forme (nature), cela vient de la même cervelle, du même mécanisme au fond, sauf que l’usage que nous en faisons n’est pas le même et ils se complètent ; justement, le monde quantique est que tout est possible, il y a tous les possibles en même temps, chaque individu est un possible, est une variance, est un mouvement, indépendant les uns de l’autre, et qu’il faut considérer que quand un musicien par exemple, jour d’un piano et que d’une main il élabore une mélodie et d’une autre, une complétude de celle-ci, en accord avec l’autre main ; et s’il est doué, il peut très bien jouer deux mélodies totalement opposées, d’une main à l’autre, son cerveau alors, se coupe en deux, il l’appréhende (ou : il peut l’appréhender) du fait que nous sommes des êtres bilatériens, nous pouvons travailler d’une main, nous pouvons élaborer d’une main ce que ne fait pas l’autre, et l’autre main peut travailler sur quelque chose de totalement différent. Les êtres sont plus ou moins doués pour avoir cette parfaite autonomie des deux membres. Imaginez donc la pieuvre, qui, d’après les spécialistes qu’ils l’on observer, est un être très intelligent et qu’il semblerait que leur système nerveux soit extraordinairement développé dans chacune de ses… de leurs tentacules ; elles auraient dit-on, un cerveau justement dans chaque tentacule, leur donnant à chacune une parfaite autonomie, semble-t-il ; le bulbe qui relie ces tentacules semble contenir des fonctions motrices basiques. L’essentiel des choix se fait tentacule par tentacule, elles ont intérêt à être d’accord quand l’une veut aller à droite et l’autre gauche, ils ont intérêt à ce que les mouvements soient synchrones, sinon c’est l’anarchie, le désordre, la folie probablement ; mais à priori, ce n’est pas le cas, et ces êtres, une altérité toute particulière nous montre que nous pouvons appréhender en même temps des choses différentes. À priori, nous ne pouvons n’en élaborer que deux à la fois dans le meilleur des cas, en dehors des fonctions motrices, comme de marcher, en ce moment je le fais, et je puis penser, je ne puis faire autre chose, et de mes deux bras, ils pourraient s’adonner à des choses différentes, indépendantes de ma parole. Alors je ferai quatre choses en même temps, une action pour chaque bras, une pensée de la cervelle et un mouvement de mes jambes, et cela, ce sont des choses simples ; que pouvons-nous faire de plus, que permet d’autre chacun de nos organes, nous ne pourrons pas accumuler sur un même organe plusieurs fonctions (plusieurs gestes, mouvements, en même temps), chaque organe aura donc une possibilité, mais qui lui sera propre et unique à la fois. Nous avons quatre membres, donc peut-être quatre actions différentes, et quand l’on danse, on organise chacun des pas et mouvements des bras de façon à équilibrer le geste de l’autre, il y a un synchronisme, une tentative d’équilibre, d’harmonisation ; chaque membre ne peut pas faire n’importe quoi, car une action trop violente sera au détriment du reste et de l’équilibre général de la personne. En gros, si nous n’y prenons garde, on se casse la figure, donc il… nous avons tout intérêt à avoir une motricité équilibrée, ordonnée, harmonieuse, dans toutes nos actions, que chaque action des membres se complète ; et bien, ce serait (pour) des disciplines un peu la même chose, elles se complètent et nous ne devrions pas en laisser prédominer une plus qu’une autre, mais plutôt jouer sur cette complémentarité qui permet d’appréhender une même chose sous divers angles. Le résultat en est beaucoup plus riche et nous apporte une perception sans égale. C’est cela que nous devrions faire le plus souvent possible : je tiens compte des réalités du monde dans son ensemble et dans tous les domaines où j’excelle, où je puis apporter une compréhension, une action ; je ne dois pas me comporter comme un simple technicien, un spécialiste de n’importe quoi, ça sera toujours la même chose, le spécialiste peut exceller dans sa spécialité, mais s’il est nul dans le reste, c’est embêtant, il ne pourra pas relier suffisamment. Il faut un peu de culture générale, dans ce cas. Donc il faut avoir les capacités d’une vue d’ensemble et les capacités de regards pointus sur un domaine précis où nous excellons, mais nul être ne peut tout appréhender. C’est là qu’une société d’individus permet cette complétude, que le savoir de chacun s’additionne et permette une action commune, c’est très basique de dire ça (tellement que nos viscères et notre génétique fonctionnent sur ce principe depuis les débuts), c’est sûrement (assurément) répété des choses maintes fois élaborées au fil du temps, mais il semblerait que nous ayons tendance à oublier cette réalité, elle dépasse le cadre de nos sociétés, elles sont l’action de celle-ci. Si les êtres se complètent harmonieusement, vous aurez un monde d’autant enrichi, qui pourra (mieux) s’adapter à son environnement, car comme nous le disions précédemment, tout être, du fait de son animation un peu obligatoire, parce que la vie l’a conçu ainsi ; dans son animation, il doit trouver toujours un équilibre de sa personne, une adaptation à son milieu qui lui permette de progresser, d’évoluer et de se maintenir ; les biologistes appellent ça l’homéostasie et les biologistes sont des spécialistes, le terme est sympathique : homéostasie. Il est très technique, il recouvre plusieurs disciplines, mais dans sa source dans son origine, de signification qui pioche dans un savoir, dans des sources latines ou grecques, dans un savoir émis par les ancêtres où l’étymologie du mot nous montre la racine de son expression et son éventuelle évolution. Le phénomène observé : l’homéostasie, est apparue à priori au début du vivant, car toute cellule fut-elle unique a besoin de se familiariser avec son environnement et de s’y maintenir, c’est une fonction de base, et l’homéostasie dans son élaboration pour les êtres les plus évolués, permet une action ancestrale qui fut établie au moment des premières vies, dans une nécessité qu’il a fallu coder dans un génome, une génétique nécessaire pour transmettre l’information aux futures progénitures où au début, aux multiples d’elles-mêmes, les cellules uniques se dédoublant, il fallait de toute façon transmettre un acquit, une information qui au fil des siècles, des millénaires, des millions d’années, c’est plus ou moins bien personnalisé, mais a toujours maintenu une richesse, et dans l’exploration de tous les possibles, dans cette recherche homéostatique (d’une symbiose), il y a eu des hasards heureux et d’autres, malheureux, qui entraînèrent la disparition d’une lignée, qui n’existe plus donc, et parfois dans ce foisonnement très vite, très riche, permit une différenciation, une complétude d’une variance à l’autre, des associations entre les êtres et des rivalités aussi ; ce qui arriva à notre espèce fut une forte capacité d’évolution, mais à la fois en même temps, un désagrément, une rivalité entre les tribus, et d’autant plus grande que les tribus étaient nombreuses en personne, en individu ; ce qui aboutit aux guerres, et ce quand les sociétés se sont fixées, d’après ce que l’on comprend de notre évolution ancestrale. Conflits que nous n’arrivons pas à dépasser, nous le voyons bien qu’ils sont stériles, nous ne pouvons pas nous empêcher de vouloir imposer une homéostasie personnelle (en quelque sorte) aux autres, l’homéostasie du plus fort, celle du chef qui impose ses règles, celle de dominer ; c’est son équilibre qu’il a trouvé et il est dupé lui-même par un fonctionnement débordant qui l’encombre et le fait agir d’une manière inappropriée, au détriment de son espèce ; il devient une plaie qu’il faut détruire. Heureusement, la vie a tout prévu et toute espèce, tout être d’une espèce finit par mourir, remplacé par un autre… Le souci chez nous comme ailleurs, est qu’un dictateur déchu est souvent remplacé par un autre qui tente de réaliser les mêmes prouesses. C’est cette volonté de copier des agissements qui pourtant s’avèrent stériles, n’apportent que du malheur, sont que ces accaparements que certains font au détriment des autres sont oublieux de la plupart ; ils entraînent des révoltes, des conflits entre les individus de notre même espèce, de notre même lignée, et vis-à-vis des autres formes de vie, qui d’apparence semblent moins prépondérantes, moins puissantes, mais c’est une erreur ! Nous sommes occupés par des millions (des milliards) de bactéries qui en nombrent sont plus nombreuses que nos propres cellules vivantes (90 % des cellules notre corps, sont bactériennes), on le constate, il suffit de regarder assidûment, cette assertion a été maintes fois vérifiée depuis quelque temps, elle est irréfutable ! Nous sommes, quelque part, dominées par des êtres infimes, qui peut-être débordent dans des fonctionnalités qui nous font agir, au détriment d’une cohérence ; le dictateur n’est peut-être pas celui qu’on croit. J’imagine très bien le corps d’un homme, comme ce cheval fougueux que le cavalier tente de dresser ; mais ici, le cavalier n’est pas un homme, mais des êtres infimes, fort nombreux, tout le monde bactérien, archéen, qui nous domine par le nombre et par l’action ; nous ne pouvons exister sans eux ; tant et si bien, que dans le fonctionnement de chacune de nos cellules, et cela, on le sait depuis peu, des bactéries (archaïques), les mitochondries, se sont introduites dans les cellules ; et ajoutent des tâches fondamentales aux êtres que nous sommes, occupent des tâches fondamentales aux êtres que nous sommes, et nous permettent de fonctionner, car à travers leurs fonctions elle leur permet de fournir (convertir en énergie) le carburant nécessaire à notre fonctionnement ; à travers nos aliments, ce que nous ingurgitons, elles le convertissent en énergie, et permettent à travers un échauffement, à chacune de nos cellules de progresser selon un code établi, préétabli, de spécialisation. Chaque cellule est adaptée à la zone qu’elle occupe, pour les yeux, pour la peau, les os, le cœur, à chaque organe il y a une spécialisation ; et à chaque cellule une mitochondrie, une bactérie ancestrale donc, qui fournit l’énergie nécessaire à la motricité et le fonctionnement de chacune de nos cellules, de se former, de produire l’action désirée et puis un moment, quand elle est fatiguée, usée, de la remplacer ; un tas de mécanismes au fil des âges se sont affinés, élaborés pour apporter des fonctionnalités extraordinaires, chez nous comme la plupart des autres êtres vivants, la fonction est la même ; et la souche de base de tous ces êtres (organismes), représente les êtres les plus simples (d’apparence) et ceux-ci sont les plus nombreux, pratiquement impossibles de les détruire, à moins que la terre explose ! Elles ont une résistance qui dépasse de loin toute la puissance, toutes les capacités que nous permet notre structure, nous sommes des êtres fragiles et dépendant d’un milieu, la nature terrestre, et dans ce milieu, de toutes les structures qui permettent notre progression, notre évolution, comme nous disions tout à l’heure, notre homéostasie apparaît dépendante du reste ; et notre fragilité, vexatoire quelque part, nous ne voulons pas en tenir compte. Nous nous estimons l’être le plus complexe de la nature, une aberration, un leurre probablement, une dysfonction de l’entendement (nous masque) que c’est totalement faux ; nous sommes un mécanisme parmi d’autres, et c’est la variation de ces capacités qui nous permet d’être ce que nous sommes, un être qui bataille et qui fait la guerre et qui construit des bombes atomiques est une aberration. Ce n’est pas un être extraordinaire (ça ! je ne m’en émeus pas, mais m’en inquiète). Par contre, un être qui, dans ses fonctions, reproduit et apprend à comprendre les origines du vivant, devient un savant, s’instruit et fait, reproduit des machines qui complètent les fonctions du vivant, là cet être-là, est un robot du vivant lui-même, car l’action qu’il a, n’est pas une action faite par son propre désir, mais simplement par une programmation qui est… qu’il a lui-même engrangé dans ses fonctionnalités, à son insu. Il produit une robotique à son insu, lui-même, machine à produire ces robots. Ces robots ont des capacités qui vont sans cesse s’améliorer, s’affiner, dans une certaine autonomie ; et sans cesse se rapproche de la biologie originelle des êtres qui l’a conçu. On s’apercevra qu’au final on utilise les mêmes ingrédients, les mêmes principes ; un robot est programmé à partir d’un certain nombre de codages, qui se rapprochent étonnamment du codage de notre génétique, de notre code ADN comme nous disons, notre génome ; il y a des similitudes. Donc il y a recopie du vivant dans (à travers) des entités ayant des capacités complémentaires de ce que le vivant permet, capacité de duplication, d’endurance, de persistance, mais au détriment d’une autonomie, tout cela dépense de l’énergie et… l’autonomie n’est pas complète, elle s’améliorera certes ; elle nécessite une forte amélioration pour permettre à l’entité de survivre décemment, voilà ! Je sens qu’on va me déranger, donc j’arrête là…