(parole en marchant – 19 juill. 2018 à 20h18)

—> 3. « singes savants », philosophia vitae :

L’adaptation d’un être (ce) qui fait sa différenciation d’un autre, sa spécialité, il ne décide pas, c’est son mode de fonctionnement, à travers les systèmes du biotope qu’il occupe ; je parle des êtres multicellulaires, des eucaryotes par exemple, sa génétique est une adaptation à un milieu qui (le) spécialise dans un domaine ou un autre ; si vous faites naître un poisson dans l’air, il aura du mal à survivre, s’il est dans l’eau, ça ira mieux ; ce n’est pas l’être qui décide lui-même (de) cette adaptation qui se fait très lentement au fil des milliers d’années. C’est un processus d’adaptation qui est dominé, je pense, par les systèmes bactériens qui nous occupent ; c’est eux les maîtres du jeu, je ne vois pas comment ça peut se produire autrement, à moins que l’on m’explique que quelque chose d’au-dessus se passe ; non ! ces êtres dont la somme du code génétique est supérieure, dans notre être, à la somme de code génétique de nos propres cellules vivantes ; la proportion c’est de un à dix, je crois, de cet ordre-là… Euh ! cette capacité est de s’adapter en permanence, du fait d’une multitude ; donc plus on est nombreux, mieux c’est, et la grosse carcasse que nous représentons, organisme multicellulaire qu’il faut dompter, a besoin d’être organisé par des êtres infimes ; et c’est eux qui au fil des siècles, des millénaires, vont permettre à l’organisme ainsi dompté, de se modifier ; et de jouer d’une façon fine, sur les variations du code qui s’adapte ; mais comme chaque organisme communique avec la moindre cellule, échange des données en permanence, on le voit, on l’a vu, c’est un fait observer ; il est évident que les informations qui transitent sont des informations d’organisation…