(texte manuscrit – le 19 août 2018 à 21h30)

—> 3. « singes savants », philosophia vitae :

Comparaisons, charnière du vivant

Deux exemples, physique classique et monde quantique :
– chercher la solution (le chemin) pour sortir d’un labyrinthe.
– chercher un code secret (un mot de passe).

Un ordinateur classique explorera toutes les combinaisons possibles les unes derrière les autres.
Un ordinateur quantique trouvera tout de suite la solution, mais l’information de son obtention ne pourra être préservée, la masse de tous les possibles ne pouvant être stockée instantanément (nécessite une dépense énergétique trop importante à notre échelle).

(corrigé le 7 sept. 2017 à 12h00)

Le vivant se situe à cette charnière, explorant tous les possibles depuis l’existence des premières cellules vivantes, un ordinateur classique copie ce processus (les robotes ordonnateurs font de même) (cette dépense énergétique est perdue à jamais [entropie]), au fil des extinctions d’espèces successives (réf. (??)), (cinq ou six selon les comptages).
De récentes observations (réf. (??)) ont retrouvé la trace d’une des premières extinctions du vivant, il y a environ cinq cents millions d’années ; au début du développement des êtres multicellulaires (groupe dont nous faisons partie), des sortes de verres géants bouleversèrent un peu tout et provoquèrent les conditions d’existence intenable pour les autres vivants, ils disparurent par faute de savoir s’adapter, il s’avérait que le vivant se trompa cette fois-là. L’évolution s’en trouva compromise et retardée quelque peu, la plupart des vivants disparurent avec ceux qui avaient provoqué ce changement trop brusque. La vie dut revoir sa copie en inventant d’autres lignées. Le vivant garde-t-il l’information de cette errance à ne plus reproduire (sous peine de tout recommencer à chaque fois) ?