(texte manuscrit - Le 23 juill. 2018 à 19h45)

laisser une trace, puis la nommée

Ne vous vexez pas si l’on ne vous nomme pas ; il y a une raison pour ça !

De ne pas être d’accord, c’est comme la blague du cancer, « si tu n’es pas d’accord, tu meurs ! (tumeur) »

Serait-ce que je n’écrive pas pour les autres, leur laisser juste une information, ne rien laisser au bout du compte, écrire et tout effacer à la fin (comme un mandala), au moment où j’écris ceci mon choix n’est pas encore établi, il reste incertain.

Qu’on laisse cette inscription, « la trace laissée par un vivant » me suffirait amplement, vu qu’au final, je n’ai pas de nom, sinon celui qu’on estampilla à ma naissance et dans les registres qui notent d’un peu de mon existence, ces traces administratives faites pour attester de ma présence et confirmées à celui lisant le papier identité que je dois avoir en poche sous peine de délit : dire qui je suis, c’est comique !

(Ajout électronisé du 23 juill. 2018 à 23 heures)
La trace laissée (suite)
Récit d’un anonyme, il n’avait de nom que ce « il », oubliant de le nommer et il s’en satisferait très bien. « Cette manie de tout nommer », se disait-il et n’y a-t-il pas d’autres moyens de reconnaître, de dire je me rappelle de toi, par un signe connu, héler et dire « je me souviens », une odeur perçue, un sourire, une grimace, un geste particulier, tout ça à la fois ; faut-il toujours nommer ?