(texte manuscrit - le 31 août 2018 à 17h58) 995

—> à améliorer, des incohérences !
—> 3. « singes savants », robote

On n’est jamais totalement l’inventeur d’une chose, encore moins d’un robote, tant la part du travail de chacun, a ajouté une pierre à l’édifice ; l’invention viendrait plutôt au cours de la symbiose d’une équipe, d’un partenariat bien soutenu, que d’une seule personne uniquement. Ce qui fait, ensuite, la différence, c’est cette petite touche unique, souvent reconnaissable, le style, la manière et la pérennité de l’arrangement final qui fait qu’un outil dur, à cause de sa conception particulièrement adaptée aux besoins du moment. Et si le besoin dur se répète, l’outil persévère et parfois à force de l’optimiser, il en devient irremplaçable, tant il prolonge le geste idéalement, il devient la forge du forgeron ! Tant que l’on forgera, la forge restera !

Cet outillement du vivant n’est pas nouveau, son étroite collaboration avec le minéral par exemple, permis de former des concrétions telles que le calcaire ou les coraux, construits pour un habitat, mais aussi un habillement, un outillement du vivant, pour sa protection et son avancement, sa pérennité, un outil parfait qui a forgé des montagnes sur la croûte terrestre en perpétuel nivellement.

(version et ajouts du 1er sept. 2018 à 11h40) 994

Ah ! Bien sûr, cela se remarque au bout de millions, de milliards d’années, on voit la qualité du travail. Notre lignée, au bout de la chaîne des inventions du vivant, représente une progéniture prompte à générer un certain raffinement dans ce processus. Les robotes sont les concrétions modernes et agissantes, en mouvement, que génère le vivant. Un robote est construit à partir de ces minéraux, devenu acier, cuivre, des plasturgies complexes, et d’organes synthétiques agencés à la manière du vivant, reproduisant des fonctions pour son besoin ; entre les deux du vivant et du robote, un ouvrier (un concepteur, la vie lui a fourni les plans de sa réplique, il duplique sa mécanique, augmente ses performances), mais reste tout de même l’esclave de sa peine (encore ou toujours méconnu) : Homo sapiens, tel qu’il se nomme savamment. Un terrible esclave, un rebelle souvent, ne cessant de combattre ses proches, idolâtres des maîtres, sans cesse, veut croire sans cesse ce qui le séduit ; un combat absurde comme celui de ce chevalier croyant assaillir des géants, ce n’étaient pourtant que des moulins aux grands bras tournants par l’entremise du vent ; des chimères au-dedans de sa tête, lui font voir des illusions, un mensonge, une duperie qu’il ignore toujours (son intelligence l’aveugle)*, celui de son instrumentation, le temps d’une expérimentation. Elle peut bien durer quelques millions d’années, cela ne presse pas ; si l’expérience échoue, on refait ! C’est tout !

* Trop d’ego sûrement (sa faille) ? N’est pas maître du monde qui veut ! Mais y en a-t-il un de maître ? Ne serait-ce pas plutôt comme une sorte de mouvance de l’infime au-dedans de la matière, qui forme des ingénues, pour s’amuser un peu et les détruire ensuite, par pur souci de ne jamais reproduire les mêmes entités ?