(parole en marchant - 7 avr. 2018 à 15h38)
—> 5. « ajoutements », autour et sur le récit
—> indications narratives
Dans les différents livres, pour indiquer les parcours, tous les parcours possibles, formulés d’une manière lancinante, son passage à tous les temps, tous les temps de la nature, au printemps été automne hiver, et aux tropiques, au moment des pluies des vents, des sécheresses de l’harmattan, partout où il allait, il traversait des cycles immuables apparus depuis que la terre existe, des cycles revenant sans cesse, plus ou moins lents, annuelles centenaires millénaires comme les glaciations, comme les réchauffements, comme les extinctions d’espèces, comme les rayonnements intenses du soleil, comme les aurores boréales, comme les tempêtes surgissantes, les ouragans incommensurables, le soleil qui brûlent tout, l’intensité et les minima de quoi que ce soit, revenant sans cesse à chacun de ses pas, il traversait le potentiel de tous ces cycles bien plus vieux que lui, un rythme, un rythme de la vie sur Terre, de son existence plus que de la vie, un rythme de l’univers et de tous ces changements, et lui comme tant d’autres, infimes poussières, il traversait cela en méconnaissant sa propre dimension, sans cesse des signes lui montrait ce qu’il était, il devait l’accepter… et qu’il devait l’accepter comme une abnégation : jolis mots qui lui disent par où serait sa rédemption, mais moi je vous dis attention ! À force de « tion », l’on s’égare…