selon que tu avances (parole en marchant - 17 avr. 2018 à 16h58)

Selon que tu invent… Selon que tu avances, ainsi ou comme ça, par là, par ici, le temps n’est pas le même, selon le sens du vent, selon l’orientation de l’alignement que forme la terre (de la terre avec l’astre du jour), le temps ne s’échange (ne change) pas de la même manière, c’est infime, indétectable, mais au fond de moi quelques pépites contenues dans quelques atomes, certainement, au sens inné des crépitements, me disent au-delà de l’entendement, « le temps, selon que tu vas par ici ou par là, le temps n’est pas le même… que tu avances vite ou lentement, selon l’orientation que tu prends, le temps n’est pas le même » ; cette petite phrase lancinante se répétait inlassablement au fond de mon crâne sans que je ne sache pourquoi ; il y avait cet entendement au fond de moi-même, instruit suffisamment des choses de la science, je me disais quelle affabulation inventais-je encore. Mais non ! Au fond de moi, disais-je, une petite voix me dit toujours inlassablement : « selon que tu avances ici ou là, le temps n’est pas le même ! il ne se déroule pas de la même manière, selon que tu vas au nord au sud, à l’est à l’ouest (que tu montes ou descendes), peu importe le sens, le temps ne se déroule pas de la même manière, quoi que tu fasses ! » Eh ! me dis-je « cela est-il vrai pour tous ? » Alors là, je n’eus aucune réponse. Il y avait bien le doute, mais aucune voix ne me disait que mon entendement était de raison ou de folie, ou de déraison ni même polie. Je ne savais, mais au fond de moi-même, toujours lancinante cette petite voix qui me disait : « selon que tu avances ici ou par là, le temps n’est pas le même ! » Voilà !

quel stratagème inventais-je (parole en marchant - 17 avr. 2018 à 17h01)

Voilà quel stratagème inventais-je encore, il me fallait déchiffrer, moi je n’ai rien demandé, je ne fais que passer, mais au fond de moi… oui je sais ! Une petite voix me dit que le temps n’est pas le même, selon que j’aille ici ou par là, c’est effrayant tout de même ! Oh non ! Une autre voix me répondait, « cela ne changera rien à ton cours de vie », que le temps change selon l’endroit où tu te mènes (démène), la vie en aura toujours raison de toi à un moment ou un autre ; le temps n’y peut rien (changer), ni (ne) fera rien, il ne t’amènera qu’à l’instant ultime où tu cesseras de vivre, pour te disloquer et laisser (délaisser) tes cellules interloquées, que le sens de ton être cessera… Et de refaire la phrase avec les rimes… Oui, c’est mieux…