(texte manuscrit - 13 août 2018 à 13h10)
—> apporter des contradictions à ces propos
—> développer l’argument, relier à d’autres textes sur sujet
—> 1. « İl », labyrinthe, 007. Je me souviens de ces débuts…
Mon nom, c’est ma différence ; ma différence, c’est mon nom, et la reconnaissance est celle de reconnaître cette différence.
Ceci est mon nom.
Ceci décrit mon nom ou plutôt cette description forme le dessin de mon nom, où cette voix unique quand je parle, porte un son unique, un nom, il disparaît quand je meurs et réapparais quand je renais.
(Le cercle, c’est ce qui relie)
De ce qui me forme, le souvenir vient à celui qui me connut, ce souvenir-là est mon nom.
Le patronyme ajouté à ce qui me décrit (au moment de ma naissance) n’est pas ce nom. Il n’en a pas l’essence, il est trop abstrait.
Que vous parliez d’un prince allant guerroyer.
Que vous parliez du mendiant bêlant au bas de votre porte.
Leur nom est ce qu’ils sont, leur nom est une histoire racontée :
celle du prince allant guerroyer, celle du mendiant que le vent a emporté parce qu’aucune main ne le reconnut, c’est un bout de son histoire et c’est son nom à peine dévoilée.