(texte manuscrit - le 30 août 2018 à 3h35) 996
—> 1. « İl », labyrinthe, 006. Avant ? Je n’étais pas !
De la narration, sa chronologie
Avant ! Je n’étais pas
ou plutôt, avant, je ne sais pas, car je n’y étais pas, avant moi, je ne sais pas en effet ; il n’y a que des traces à donner à un interprète, pour les faire parler, les traduire ! Oui il faut traduire !
Avant : que devrais-je donc savoir avant l’arrivée de moi, qui avait-il donc, je m’interroge ?
Avant ? Je n’étais pas là, en effet !
Oui, mais que fallait-il pour mon arrivée, la concrétiser, que je puisse dire un jour « bonjour je viens d’arriver, je suis là, et bien là ! »
Avant, il y avait quoi ?
Cette question inspecte une trace, une mémoire, l’information du monde tel qu’il était avant mon arrivée, oui, avant ! Je n’étais pas, avant cet instant, je n’étais pas moi (tout ce qui me constitue n’était pas encore associé).
Mais qui c’est, moi ? On dit que je suis né d’un geste, est-ce vrai ?
D’un geste, ce mouvement, le premier déplacement, je suis (nés) de cet avant ! Vous avez tourné la page et je suis cet avant ! La précédente page, serait donc que ce qui fut après - comprenait bien pendant que vous lisez ça, après se trouve avant et avant se trouve après.
L’histoire, c’est ça, un racontement après, de ce qui fut avant.
(ajout électronisé du 31 août 2018 à 15h30)
Ne croyez pas que je veuille noyer le poisson dans ces considérations temporelles de l’avant et de l’après, non, ce ne sont là que des essais de cogitements cérébraux, afin de comprendre le processus d’un récit, qui, dans son dedans, tente d’exprimer toutes les facéties que le vivant qui est en nous, nous amène à considérer tous les propos de notre imagination ; considérant qu’elle est loin, cette imagination, de nous être personnel, mais plutôt une exploration obligée, un ordre sous-jacent que nous impose le vivant qui est en nous. Je sais, c’est très sournois tout ça, est loin d’être un mythe, tarabuste que les esprits depuis… depuis la nuit des temps… Avant ! Quand je n’étais pas… là !