(ajout électronisé du 2 sept. 2018 à 14h20)
—> 1. « İl », prolegomena, labyrinthe : 8. [a] aparté
Bien qu’il m’aidât beaucoup au début, je pus rédiger une narration tout à mon idée sans qu’ils jugent forcément de la teneur de mon style ; une ou deux fois, peut-être, se prenant pour un grand personnage, il désira m’inspirer la teneur de son idylle passagère, ou par l’entremise d’un souhait, me suggérer un lyrisme plus soutenu pour que mon récit, il le trouve suffisamment beau et puisse révéler toute la valeur de son esprit, aussi, quand un orgueil naissait, bien vite je m’appliquai à le prévenir, quand son ego le submergeait. Pour ça, il me remerciait, car il comprenait que c’était inutile de se flatter soi-même ; le sujet du drame, si drame il y avait, il ne se trouvait pas là, mais bien ailleurs. Son souhait était bien que je corrige ses dérives, tout comme il était entendu qu’il corrige si nécessaire les miennes, c’était d’un commun accord d’aller vers cette perception qui nous unissait dans un même but, la narration brutale, abrupte, qu’une mémoire insidieuse nous amène, sans se soucier ni d’un quelconque auteur ni d’un quelconque lecteur encore moins d’un quelconque censeur, il fallait tout dire ! Un pari dans ce stratagème : oserons-nous tout y mettre dans ce racontement ?