(texte manuscrit - le 7 sept. 2018 à 1h32) 988
—> 1. « İl », labyrinthe, 006. Avant ? Je n’étais pas !
Changer de vie, changer de corps, la belle affaire…
Ainsi, plus tard, bien plus tard :
« Tiens ! J’émerge ici, je suis tout neuf ici, que ferais-je tout à l’heure ou même demain ; mais ici, y a-t-il des lendemains comme sur terre où le soleil montait à midi et descendait les soirs pour annoncer la nuit ? Sans cesse, recommencer ce va-et-vient de nos vies ; un bout du jour à la lumière, un autre dans le noir, pour augurer du cycle de nos vies. Ici, je ne sais rien de son principe ni ses aspérités que je vais hériter, je n’en sais rien de ce monde-là. Il faudrait qu’il commence bien, car je viens d’un monde de vauriens et je n’ai pas envie de recommencer dans un monde qui n’en vaut pas plus. Pour l’instant, tout est vide et ne se voit aucune source pour abreuver mes sens ; je ne sais même pas si je suis dans le noir, il n’y a pas de noir, c’est comme un labyrinthe étroit et j’ai l’impression d’en sortir sans trop d’efforts… des mains m’agrippent et on me pousse dehors ; dans quel étrange monde voulez-vous que je vienne ? »
(Ou : des mains me font signe et on me pousse dehors ; dans quel étrange monde faudrait-il que j’arrive, il me faut encore tout découvrir, mais pour cela, je dois perdre ce que je savais déjà, pourquoi veut-on que je sois tout neuf, ici ? Sans cesse recommencer ; est-ce une perte de temps de naître incessamment ?)