(texte manuscrit - le 17 janv. 2018 à 17h45)

On n’en revient donc à nos cycles pressentis précédemment :
le premier cycle : la narration
le second cycle : la chronologie
le troisième cycle : je ne sais pas encore, en attendant le mot approprié.

Pour en arriver à cela, de la chronologie, elle s’est imposée à moi pour essayer de comprendre le mécanisme des choses me venant en tête, certainement pas par hasard, mais dans un ordonnancement qui me déconcerte. Déjà que bien des textes, je le sens bien, me sont inspirés par je ne sais quoi, il faut croire que j’y suis prédisposé, quant à affirmer dans ce « croire », une quelconque « croyance » additive, je n’irai pas jusque-là. Mais tout de même, comment peut-on sortir de ce crâne autant de mots sans que j’en perçoive la signification véritable de leur ordonnancement ; même si parfois subsistent quelques confusions, leur correction s’avère bien simple au bout du compte. Ne comprenant pas ce qui m’arrive, j’essaye donc à divers subterfuges pour attraper cela qui m’échappe, le cerner, les disséquer et l’assimiler pour atteindre enfin ce troisième cycle encore indéterminé et qui ne me laisse comme épitaphe « en attendant la mort » pour l’instant, et c’est déjà trop pour que j’y comprenne encore un entendement de plus. Je demeure bien ignorant.
Le vivant m’apparaît bien dans ce processus toutefois : la petite cellule vivante, non satisfaite de sa solitude ne trouva d’autres subterfuges que celui de se répliquer, se dédoubler, chaque recopie de soi-même apporte au passage de petites nuances, des variations dans le long poème de la vie il n’y a que des variations infinies, provoquant une diversité considérable aujourd’hui. La moindre cellule devient un individu unique, même si pour l’ensemble, toutes se ressemblent, une petite nuance subsiste. L’idée de légères mutations provoquées en partie par la radioactivité naturelle de notre milieu (entre autres) semble être un facteur prépondérant dans ces changements. Le géniteur des espèces : la variation (ajoutons encore tous les rayonnements cosmiques, les influences du milieu terrestre, les conditions physiques induites par celui-ci, leur évolution permanente…)

(texte manuscrit - le 18 janv. 2018)

Nouvelle forme des trois cycles, par exemple :

(insérer un graphique)

Le récit change de la narration classique du livre habituel et littéraire, me plaît mieux : n’envoient pas encore totalement l’intérêt, mais ça viendra !
L’intérêt du morcellement permet aux lecteurs, d’aborder le texte en feuilletant n’importe où et de tomber sur un récit par hasard, celui qui attrape !

(Ces propos émis à la date précitée ont depuis évolué et ces considérations à la date du 23 juill. 2018 me semblent obsolètes)

Pour scénographie je ne trouve pas encore la forme idéale (est-ce le troisième cycle où le premier ?) Cela doit être synthétique, graphique probablement aussi.


En fait, je vois bien que je reproduis toujours le même mécanisme dans tous mes textes. On trouve cela dans « Ylem », dans « la partance »… Ce besoin de compléter l’écrit par autre chose, un autre biais, non illustratif, mais vraiment complémentaire, tout aussi parlant que le récit. Une forme de narration totale de tous les sens !

Ne pas oublier, dans chaque chronologie, annoter le contexte du propos en plus du contexte de la venue du récit : l’heure, le jour, le temps ?

Établir livre seul « peuple innomé », « savant fou »

C’est l’ego qui nous fait garder les choses, notre petit gogo à soi, ce besoin de laisser une trace.

Moi je dirais « des structures de locomotion », voilà ce que nous sommes, et les opérateurs de ces structures sont les micro-organismes (qui nous habitent, comme les bactéries et les archées), c’est ceux-là qui nous gouvernent et pas l’inverse.
Nous ne sommes que des objets mobiles, de l’infime (insignifiant), ils sont aux commandes et nous dirigent dans ces expérimentations des plus divers ; sinon que seraient nos guerres, nos inventions et nos machines ? Quoi donc nous inspire tout ce que nous produisons, est-ce pour notre seul plaisir ? Non ! Cela reste un leurre de première main, ce n’est que maintenant qu’on nous le dévoile peu à peu (avec l’essor des sciences de la génétique par exemple).
Qu’est-ce donc que deux humains qui s’affrontent ? (Tout comme des rivaux au combat, partout dans le vivant), sinon des structures mobiles dressées à leur insu pour le combat, celui de l’infime (le réel combat, nous n’en sommes que la machine). Tout n’est que conflit bactérien, de l’infime, oui, moi-même écrivant ceci, sous l’inspiration sournoise de mes microbes, je peux les ignorer, ne minore pas, il me dompte ! Sans eux, je ne suis rien et ils le savent. Ils communiquent entre eux à mon insu (je n’ai pas été programmé pour le savoir, mais un cafouillage interne me fait m’en rendre compte), bien plus que vous imagineriez, tout n’est qu’alchimie, biologie, effluves, senteurs, gaz, rayonnement, vibration et toutes sortes d’entendements, de discernement hors de portée de nos sens communs. Nous n’avons pas été inventés pour les percevoir précisément au début. Mais cela vient, on ne sait par quel entendement, choix ou décision préalable, l’infime décida de nous initier à ces précisions ?

(texte manuscrit - 21 janv. 2018 à 14h00)

Dimensions :
Notion de temporalité

Notion d’échelle —> du plus petit au plus grand où nous nous situons

—> D’un sujet j’en connais sont passés sont présents et son avenir —> je suis donc observateur d’un fait que je temporise à travers un récit, une histoire, j’en deviens géniteur —> ce même sujet peut évoluer différemment selon les choix de son inspiration —> son inspiration —> celle que je lui donne, insuffle…
—> Transposons maintenant ce fait à notre propre réalité du moment. Ma propre inspiration et par conséquent insufflé par qui ? Moi-même ? J’en doute ! Un élément extérieur intervient-il ? Nous ne savons pas comment, nous en discernons quelques bribes seulement, selon que l’on soit adepte d’une discipline, d’une pensée ou une autre, notre point de vue change.
Autant qu’il y a d’individus sur cette terre, qui se pose les mêmes questions cette temporalité des faits, variables dans le temps, un même sujet peut voyager d’une pensée à une autre, du passé à l’avenir, être daté à telle heure, tel jour, tel mois, telle année, il se passait, il se passe, il se passera ceci ou cela…
À la fin —> je ris ! Pourquoi ?
Parce que c’est comique, cette folie de l’entendement…

Titres (éléments de titrage) :
discussion —> discussio
dialogue —> dialogus
conversation —> conversatio
légende : échange d’informations, transmettre de l’information
information —> informatio
expression, expérimentation :
explorations —> exploratio

De la temporalité une réponse (pendant un échange, une discussion épistolaire par exemple)

Savoir appréhender tous les aspects de la réflexion.