(texte manuscrit - le 8 sept. 2018 à 5h25) 987
—> le mystère de lui, ce « İl » inconnu
La légende (début)
Ce fut un trente avril de cette même année que son logis lui servit à la fois de linceul, pour les humains, et le transport pour l’entité vivante ou non, qui l’habitait. Ce jour fut catastrophique pour les uns et radieux pour les autres. Deux mondes cohabitaient et l’un allait se séparer de l’autre, sans heurts ni drames excessifs, puisque la plupart des gens ne le comprenaient pas, cet instant du détachement définitif et soudain (celui de sa disparition). Encore aujourd’hui, la science moderne ne l’explique pas totalement, ce qui se passa ici ; on en ignore beaucoup, on s’interroge, on ne comprend pas, alors on invente un miracle, un fait extraterrestre, de la magie.
Pourtant, rien d’extraordinaire dans tout ça ; le bout d’un monde existentiel vieux de milliards d’années se détache de la terre nourricière de ses débuts. Il ingurgita, amassa beaucoup on ne sait quoi, il était temps de partir, de se dissocier, de dire « au revoir » d’une certaine manière, sans fard autre que l’éblouissement du moment du départ ; rien de bien funèbre !
La légende raconte qu’une foudre soudaine, la nuit, frappa son logis à plusieurs reprises de manière à l’ensevelir complètement. Les murs et le toit éclatèrent si subitement que tout s’effondre sur lui formant comme un tombeau soudain et impénétrable. On raconte que les éboulis du bâtiment, frappé à plusieurs reprises par la foudre, furent agglomérés entre eux d’une manière très compacte et indissociable. Tous les restes des murs et du toit s’étaient soudés entre eux par la force de l’éclair. Un tombeau s’était formé autour de lui et fusionna à l’intérieur, probablement. Il mourut certainement, très subitement sans aucune souffrance. Les humeurs du temps l’avaient enseveli dans ces décombres si durement que les secours ne purent rien faire pour l’en délivrer. Ils n’en eurent pas le temps non plus, car son tombeau disparut quelques jours plus tard, dans la nuit, comme pour le protéger de tout regard. Une vague crevasse fut laissée à la place de son ensevelissement, comme si la fusion des corps ainsi constitués avait construit en un éclair, un vaisseau pour s’en aller du décor.
Les derniers temps avant l’événement, on ne le voyait plus, il sortait déjà peu, mais dans l’année qui précéda son foudroiement, rare furent les instants où il côtoya quelqu’un. On le soupçonnait déjà de trafiquer quelque chose, les curiosités ne furent pas suffisantes pour découvrir un possible secret avec la raison de son ensevelissement soudain. Il était vrai que ces derniers temps, la météorologie des saisons s’exprimait à travers de fortes précipitations, de tempêtes fréquentes et d’orages nombreux provoquant souvent des incendies. Justement, la foudre tombée sur lui et sa maison aurait dû provoquer un de ces incendies caractéristiques d’un tel événement. Mais aucune flambée n’a été constatée, seulement un écroulement dans une fusion instantanée, si tant est que l’on fût témoin de la scène. Personne ne put vraiment témoigner de l’événement si soudain au creux de la nuit. Comme si un fait exprès avait été décidé pour éloigner le moindre importun au moment de l’incident.
Évidemment, toute une mythologie naquit autour de cette histoire, la contrée aurait été impossible, les gens sont si prompts à croire à n’importe quoi, un mystère de plus ou en moins ne changerait rien, sinon alimenter les potins avec des rumeurs et des miracles ; entretenir le mystère (pour un profit quelconque), pour du fric, des bouquins (à vendre), des films sur l’événement, etc., etc. La légende était née de cette situation et rien ne pouvait empêcher qu’une croyance l’approfondisse ; rien !
Une croyance naît toujours d’une ignorance, mais cette fois-là tout était faux ! La réalité pourtant simple, échappant à l’entendement humain commun, tout comme de celui des experts, tout le monde n’y comprenait rien !
—> partie à reconsidérer ou déplacer (??)
Nous allons tenter de vous la décrire avec des mots que la langue utilise couramment, si tant il est possible de décrire des faits qu’aucun homme n’a connu jusqu’alors… Ce sera moi le narrateur de ce récit, je vais tenter cet exercice, soyez indulgents.
De petits textes de rien du tout, épars, d’un peu partout, on tente d’en recoller les morceaux et ça fait un grand tout. L’histoire est partie effectivement de quelques bribes délaissées à droite et à gauche que l’on a réunies ici pour former cet écrit.