(parole en marchant - 9 sept. 2018 à 11h23) (corrigé le 11 sept. 20h30)

—> ajoutements, en annexe des préambules, de l’auteur et du scribe (déplacé de « autour et sur le récit »)
—> ajout et précisions à ajouter dans les préambules

Oh ! méthodologie des hommes qui m’exaspère, euh, de copyright (voir mentions légales page 4 du livre) cette fois nous n’en déposerons pas les signes cabalistiques de « droits d’auteur » sous-jacent, cette mention normaliser des textes que l’on écrit, et transcrit sur le papier ou sur des machines liseuses pour un commerce de l’intellect. Nous n’en mettrons pas cette fois, nous ferons autrement, nous resterons vierges, car c’est notre entendement, pour voir comment ça fait ! Et sourire aux lèvres, voir aussi comment ils s’offusqueront ceux qui liront tous ces bla-bla (et particulièrement ceux qui réglementent le dépôt légal et la justice des droits de l’auteur : je refuse de rentrer dans la case !) ; moi, quand je ne serai plus, je m’en foutrais allègrement de ces racontements ; que l’on pique un quelconque de mes récits pour se l’approprier et y ajouter un droit d’auteur, un copyright, pour dire « c’est moi qui dis ça ! » Bah alors ! non, « c’est la vie en toi, qui t’a fait faire ça », c’est pas pareil ! Donc si je ne mets aucun droit d’auteur, c’est un peu pour cette raison-là, pour ce « pas pareil ! » Je n’ai absolument aucune volonté de vivre de ce que je pourrais écrire, c’est trop tard ! Et je m’en fous allègrement, mais à un point, vous ne pouvez pas savoir ; par contre, l’exercice autrement plus intéressant de noter toutes ces choses qui me viennent en tête, sur d’innombrables petits papiers, ça m’amuse ! Et tant que cela m’amusera, jusqu’au bout je le poursuivrai. Mais de droits d’auteur, alors ! Cette paperasserie outrancière d’une administration financière… ne m’emmerdez pas avec ça (c’est dit). Cet écrit restera donc vierge de toute lecture quand il sera laissé (en pâture dans la nature), vous en ferez ce que vous voudrez ; mais je me demande ceci : peut-être brûlerais-je toutes mes réalisations, ou les effacerais-je d’une autre manière éventuellement, pour que cette formulation de l’esprit, cette méditation, cette forme de petit éveil qui s’insinuait en moi s’éteigne avec ma personne ; comment disais-je auparavant, il y a un certain temps, comme un mandala ! Oui c’est ça ! Cette façon de faire, pratiquée par des moines, dans ces pays aux montagnes très hautes, à l’autre bout de la terre, me plaît assez ! Alors, ne laissons ces signes, ces traces, non pour la gloire de ce que l’on fut ni de ce que l’on était ; mais pour une révélation offerte à sa propre personne, à soi-même, uniquement, puisque de gloire on n’en cherche aucune. Toutefois, je me dis dans une gloriole passagère, peut-être, que mon travail pourrait servir à un quelconque enseignement ; oh ! ego suprême, je n’y crois guère… mais comme un accumulement, une trace ajoutée à d’autres traces ; voyez donc, ce que je raconte au travers de ces récits, de la relative importance du moindre écrit, ils ne sont pas tout l’univers, seulement de vagues touches ; quelques stigmates, plus ou moins visibles, laissés par quelques êtres qui soient, des marques abandonnées, les miennes ou d’un autre, au même titre que celle des grands auteurs du monde des hommes ; et encore, je suis méchant en disant cela, « des hommes oublieux du reste des vivants », ce serait plus équitable… Eh bien, ce ne sont que des traces vulgaires et passagères d’un moment dans l’univers, nous ne représentons que cela ; alors la gloire, vous pouvez vous la mettre ou je pense, cette gloriole me désoblige et m’offusque, elle m’insulte !

J’ai envoyé il y a quelque temps une première partie de ces écrits (incomplets, inachevés, pour voir comment ça fait) à quelques connaissances de naguère, ils n’ont pas compris. Ils me disent : « ah oui ! on te reconnaît bien là ; on retrouve ce que tu étais au temps où tu nous fréquentais », mais je m’en fous de cela ! À aucun moment, ils n’ont désiré parler de ce que j’abordais dans ce livre que je leur donnai ; seule chose qui me passionnait, il est vrai. Du livre, ils s’en foutaient, nos visions divergeaient * ; ils s’offusquaient que je ne m’intéresse pas à eux. Mais non, je voulais parler de choses en dehors de « nous », du « moi moi moi » si coutumier, de l’extérieur de ma pomme, du monde du vivant, de tout… Non ! ils voulaient que l’on parle d’eux et qu’on se reconnaisse en se remémorant, comme des vieillards, les idées que nous eûmes naguère pour rire un bon coup des farces que nous nous faisions, mais de cela c’est le passé et maintenant je m’en désintéresse totalement **. Je désirais exprimer ce qui résidait au dedans de l’écrit maladroit que je vous donnai, car à cette époque ce n’était qu’un ouvrage commençant dont la forme était imparfaite, je m’en aperçus… Je m’en doutais déjà un peu, mais, euh, quelque temps après je m’en aperçus véritablement à cause de textes anciens retrouvés par hasard ***. Que la forme du récit s’avérait mal ficelée, cela ne fait aucun doute, je n’aurais pas dû envoyer cette première version, ce début, ces prolégomènes… Mais ce fut réalisé ainsi, ce fut une expérience, ce fut un enseignement et j’en tirais toutes les conséquences, de cette trace maladroite laissée, elle m’en apporta d’autres ; elle fut donc malgré tout nécessaire, puisqu’elle inspira le reste. Alors, avec ces recommencements, euh, nous reproduisons un mécanisme du vivant qui apprend de ses erreurs, c’est cela, ce qui se passa et cet événement, cette façon d’appréhender les choses, si l’on y regarde bien, se répète bien souvent, dans le monde de la nature qui devrait nous apparaître normalement assez familier, à moins que nous ne considérions que notre pomme à nous les hommes ; c’est cela le problème, et ce dont je parle à travers ce récit intransigeant. Après tout, vous en ferez ce que vous voudrez… Réalisez aussi votre mandala à vous et effacez-le à la fin, acte qui demande un certain courage… Apparemment, je n’aurais pas osé l’effacer, ma dernière gloriole, si vous lisez ceci.

(Ajout électronisé - le 10 sept. 2018 à 11h50)

* Le problème dans ce que j’essaye de dire, n’est pas de l’ordre de l’intellect, d’un raisonnement forcément intelligible et structuré, comme une théorie, un théorème profondément étudié. Non ! Mon raisonnement est tout autre, il se base sur une profonde intuition qu’il existe des choses indiscernables, mais dont je sens la pression infernale qui s’exerce sur moi, pour dire plus simplement, ma pensée est purement de l’ordre du ressenti. C’est une part la plus subtile du vivant en nous et qui ne cesse de nous envoyer des signes que notre esprit cherche sans cesse à rassembler pour en construire une matière intelligible, autant que possible. C’est cela l’état d’esprit, au-delà d’une théorie quelconque que j’essaye d’exprimer ; exprimer l’inintelligible au fond de nous, lui ôter toute mythologie si on le peut, le débarrasser de tous les mythes, de toutes les croyances, tous ces trucs issus du passé ; d’un savoir dépassé plutôt, qu’il nous faudrait reconstruire pour observer de nouveau, avec un œil différent, ce qui s’amène à nous et ce qui est au creux de nous, plus que tout ; et non de ces théories fumeuses trop intellectualisées d’une philosophie abstraite auxquelles je n’y comprends rien parce que trop froides et sans émotion, je n’en citerai aucune, c’est inutile. Oublions un peu ces savoirs du passé, ou disons mieux, oublions ces traces du passé pour en reformer d’autres où nous pourrons encore passer, seulement pour voir comment ça fait : recommencer à nouveau dans un pléonasme évident !

(Juste après avoir rédigé le texte ci-dessus, je m’exclamais épuisé : « j’en peux plus, c’est trop ! » ; je ne faisais que constater cet épuisement cervical que mon esprit m’amenait dans des réflexions, des énoncés que je me devais de relier entre eux au fil du temps, une tâche qui m’apparaît toujours considérable… Y arriverais-je ? C’était toute la question.)

** Peut-être aurais-je dû préciser l’état de ma pensée plus clairement, c’est probablement ça qui leur a échappé. Mais à ce moment-là, ma clairvoyance n’était pas satisfaisante pour exprimer les choses avec un éclat suffisant facilitant une compréhension simple et sans méprises.

*** La découverte d’écrits oubliés, révélateurs d’une progression évidente d’une obsession, toujours la même. Voir le récit de « labyrinthe » par exemple…