(texte (??) - 26 nov. 2015 à 1h57)

Avant de lire,

Les paroles écrites ici ne prennent leur essence que dans une lecture à haute voix, avec rythme et déraison, il y faudrait de la folie aussi.

C’est un théâtre de propos amènes rugueux et doux, inspirés de la vie de nous et de ces arranges nerveuses, notre risible existence où l’être se croit tour à tour, Dieu, sot ou peureux.

C’est une harangue, un dire comme il peut, une envie de mettre, une jubilation du mot, de la langue aussi, puisant au plus profond de la mémoire acquise et de ses lambeaux, celle de celui-là, « mouè, le diseu, pauvret bonhomme, s’élointessant, pas à pas, p’titement, irrémédiablement. »

D’ici, il n’y a pas de hauteur, on ne voit plus la rampe, ni des éclats qui musardes au travers d’une caboche encore mouvante, un esprit encore le hante et dès son approche, etc. etc. vous feriez mieux de poser ce livre, il va vous déraisonner, votre enthousiasme va en prendre un coup. Il n’a pas bonne presse, cela va vous prendre un temps de l’admettre ; alors, faites donc attention si vous persistez à l’idée, même infime, de continuer le parcours de cette lecture.

Vous voilà prévenu…

Voilà ! La forme est prévenue…

(le 16/02/2016 à 10h51)

Note : première version assez convenue, ressemble à l’intro d’un recueil poétique fameux du 19e siècle