(parole entre deux sommeils - 29 oct. 2018 à 2h04)

rajeunir, à l’envers

Parcours où il lui semble rajeunir :
Décrire un cheminement où il n’est pas tout seul, où il avance ; il s’aperçoit au fil du temps que ceux qui l’entourent sont de plus en plus jeunes. Puis, franchissant comme une sorte de porte, de sas, il se retrouve à une époque qui correspondait à une histoire, un moment de son enfance, pendant un cours d’instruction physique où les enfants vont s’élancer pour une course quelconque, un entraînement divers, une gymnastique. Il fait demi-tour, revient en arrière, repasse le sas et il redevient vieux ; repasse le sas (à nouveau) et se retrouve au milieu de ses camarades de classe, il ne sait s’il n’a changé de physique, s’il est plus jeune ou plus vieux…
Ou alors, autre cheminement : plus il avance, il n’y a pas de sas, plus il se sent rajeunir, aboutissant à une mémoire qui se dévident à l’envers, et que, l’aboutissement qui (est) celui de sa naissance, représente pour lui, en fait, sa propre mort, qui apparaît au moment de sa naissance. En fait, sa mémoire se dévidait puisqu’il était mort, elle déversait un flot discontinu d’information, de la plus récente à la plus ancienne, un dévidement inverse se produisait…
(à approfondir)

(parole entre deux sommeils - 29 oct. 2018 à 2h07)

En fait, il lui semblait revivre sa vie à l’envers, comme si on rembobinait son parcours dans l’autre sens…

(parole entre deux sommeils - 29 oct. 2018 à 2h10)

Et tout se rembobinait à l’envers jusqu’à ce geste, qu’il eut à trois ans ; avant il n’y avait rien, avant trois ans, il n’était pas ! Sa mémoire n’avait rien inscrit, aucune trace (laissée). Sa naissance était à trois ans, à partir de ce geste comme une illumination, un flash, un éveil soudain à partir de ce geste incongru qu’il fit et que jamais il ne comprit…