(parole entre deux sommeils - le 10 nov. 2018 à 1h18)

du primitif dans la narration

D’abord, il y eut ces récits primitifs dont on ne sut trop quoi en faire pendant très longtemps, car il manquait quelques éléments, et c’est peu à peu que les briques manquantes furent trouvées ; elles s’emboîtaient parfaitement là où faisait défaut un discernement. Alors nous l’avons mis ce récit, au-devant des autres, plus finies, vous y rencontrerez des redites volontaires après (plus affinées et argumentées), c’est voulu, exprès ; que l’on comprenne bien ce qui s’enchaîne dans nos esprits : des faits, des évènements, des souvenirs, des sensations auxquels notre entendement y a rattaché des mots, se déposent, s’assemblent sans que l’on saisisse forcément pourquoi. Ce n’est qu’avec le temps que tout s’enchaîne et devienne évident, comme une part native au fond de nous nous entraîne au loin, si nous suivons ce cheminement de l’instinct, de l’inné, évidemment ! Quand on dit « j’aime ! », on ne réfléchit pas trop, cela vient du fond du cœur si l’on ne ment pas, si l’on reste honnête avec soi-même ; on aime du fond du cœur… C’est pareil pour ces assemblages de mots, on les y a mis parce qu’il provenait des tréfonds de vous, de votre cœur ou non, une inspiration ajouta une alchimie de la vie, des grommèlements qu’elle instilla à notre envie dans un apprentissage savant, entendements vieux de milliards d’ans, traduis ainsi, par on ne sait quoi, par on ne sait qui ?

(corrigé et assemblé par le robote)