(texte manuscrit – le 18 oct. 2018 à 16h40) 947
Ah ! Ils veulent que l’on se souvienne d’eux, ils désirent y rattacher une émotion ou deux ; mais pourquoi toutes ces souvenances comme des ragots vécus pour un rien ou des regrets vécus pour un bien, les voir s’envoler un peu plus à chaque an, constater comme les parents d’un éternel recommencement.
(ajout le 20 oct. à 0h00)
Tout cela c’est bien normal, que l’on parle de nous entre nous ?
Certes, mais le monde est si vaste, et du nombre de nous même s’il reste grand, il demeure infime à côté des autres !
Qui ça les autres ?
Les autres différents de nous !
Ah ! les animaux ?
Mais bien plus, de tout le vivant, dans tous les océans, du plus au plus petit, tous les êtres différents de nous !
Eh alors ?
Ils sont les plus nombreux et nous les ignorons tant, je trouve cela indécent !
Comment voulez-vous communiquer avec eux, ils n’ont pas notre langage, notre intelligence…
Qu’en savez-vous ? Vous les ignorez ! Comment peut-on connaitre ce que l’on ignore ?
Cette conversation m’ennuie… d’ailleurs ces autres-là m’ennuient… c’est cela le problème !