(texte manuscrit - début 2017)
L’attachement demeure une prison si l’on n’y prend garde, des liens naissent et ajoutent un aveuglement sans discernement.
L’attachement devient un enfermement, s’en détacher est une raison de plus pour briser les chaînes de la passion. Cette sensiblerie porte un nom, ce n’est pas sûr qu’elle apparaisse sans raison ; un agissement de plus qui innocente le jeune garçon ou fasse d’une fille un ange ou un démon, c’est selon les ombrages qui auront garni la cuisine de votre vie, une chierie ou un cercle avec dedans toute une envie.
Il ne semble pas certain quand le soir j’aboie, que ce soit sans raison, après, dès que le doute s’installe, il aurait bien tort de tourner autour du pot, son sort c’est une autre prison.
L’attachement deviendrait donc une petite passion sans moyens ; tout dépend de l’ampleur que prendront ses élans ; tout dépend du rôle que l’on aura dans le mets préparé par la vie, pauvre manant, tu t’illusionnes des façons ! Mais en détiens-tu les facilités, de ta carapace, sors la corde de ton attachement, et que voudrais-tu que l’on y accroche ? Dis-moi ? Tu me traites comme un sans amour, plus que de raison, je ne peux donner tort à ta passion, je devrais avoir vécu mille vies sans éprouver toutes les variations d’un attachement possible dans toutes vos adorations ; il se trouve que je ne sais pas ce que représente la mesure sereine et juste de cet attachement, autrement, ce fut déjà dit ici, ce serait déjà une prison !