(textes (??) - 2 janv. 2015 à 1h38)
(ajouts 19 mai 2016 à 22h55)
Ce n’est pas seulement, un rêve ou deux, mais bien d’innombrables nuitées à sommeiller péniblement dans les noirceurs d’une lumière absente avec cette angoisse du lendemain et des heures passées dans le vaste jour, au gré du soleil ou sous les nuages gris, quand tristesse est de saison, donne à cette lueur invasive et prégnante, qui pourtant mérite d’exister, une riche idée sur terre : cette musique des corps, bougeant sans cesse, de la mouche rustique au gros bifteck de l’hippopotame mourant, picoré par les vautours ; la vie, la vie débordante et qui nous submerge salement.
Pourquoi laisses-tu les outrages t’avilir, par ce temps inflexible ? Vieillissant, va ton chemin, pauvre être enlisé et vivant, tu as beau mégoter une rallonge ou deux, de faux airs, de hardis subterfuges, la façon reste trop douce et le flic t’a reluqué ; illusoirement, que tu apparaisses grand, béni ou des cieux en croix, pontife ou misérable, la métamorphose devient inexorable…
Alors voilà, il semblerait bien que sa dormance s’achève, il entre dans le rêve des éveilles, celui-là qui mèle le réel à ces imaginaires et toujours d’un coup, lui font ouvrir un œil dès les premiers chocs de la vie présente autour de lui…
Il dirat « j’ai bien dormis, mais c’était quoi ce songe avant que j’ouvre les yeux ? », puis dans le trouble de l’éveil, « ah c’est bien confortable ici, mais où suis-je ? »