(parole en marchant - 14 nov. 2018 à 18h07)
—> 5. « ajoutements », autour et sur le récit
—> quelques ambiguïtés à corriger, propos d’un cheminement en partie obsolète
Quand vous citez de grands auteurs, de leur concept philosophique où vous ne faites qu’égrainer les noms, je ne m’en satisfais pas, car cela ne m’apporte rien ; de (d’où) la difficulté de connaître tout un savoir déjà égrainer, vous n’avez pas su résumer ce dont ils abordaient dans ce cas, l’affect essentiel, le savoir, la perception essentielle qui les fit écrire ce qu’ils écrivirent. J’aurais aimé plus de détail que des citations de noms à l’emporte-pièce qui n’apportent rien, on ne peut pas tout savoir à l’avance, il faut sans cesse user d’une interface qui traduit, convertis, un savoir (une connaissance), une information et une autre, et savoir en retirer l’essentiel, c’est ce que j’essaye de faire dans ce récit, dans cet ouvrage en ne citant pas les noms, sauf quelques rares lointaines références reportées sur d’autres (parties de l’) ouvrage, un autre récit dans ce que j’appelle « le livre des noms ». J’aborde le sujet, mais jamais directement pour ne pas rompre la lecture. L’on parle ainsi différemment, on aborde le sujet dans des tracas essentiels de l’affect que l’on aborde, et pour moi ce récit-là est essentiel, prédominant. Le nom, ici, vous l’avez bien compris, n’est pas important, ce n’est pas le nom qui n’est qu’un résumé très lointain qui ne me dit rien, ce n’est qu’une étiquette technique facile, pratique dans certains cas, mais qui embrouille, qui éloigne ; je peux citer le nom de quelqu’un sans en connaître son expérience, la trace qu’il a laissée, je peux citer un tas de noms pour prétendre connaître tout leur savoir, et c’est très facile. Par contre si à la place de leur nom, je sais en résumer l’essentiel de ce qu’ils comprirent, en quelques phrases, cela est possible, là, j’apporte une précision bienfaitrice et je fais évoluer le débat ; le langage devrait toujours procéder de la sorte, à mon sens, pour que l’on ne s’évade pas dans des séries d’étiquetage (fait pour) nommer, qui n’apporte rien. Est-ce ce que je suis clair ? Voulez-vous que je m’exprime autrement, dites-le-moi, que je comprenne également, ce que vous aviez abordé à travers (l’énumération de) ces noms, qui, vous le voyez bien, s’avèrent illusoires dans notre cas. Ne parlez plus des noms, mais de ce qu’il y a derrière, ce que les esprits ainsi nommés avancèrent dans leur perception. C’est uniquement cela qui est essentiel, de retenir un nom, une étiquette, ne donne rien, n’apporte aucune information (autre) que celle d’un étiquetage. Mais s’il n’est greffé sur aucun savoir directement, qui pourrait se perdre, le nom n’apporte rien… Il est des noms, des étiquettes qui vont dans la nature et on ne sait plus à quoi les rattacher, ce qu’il y a derrière, vous en avez beaucoup et la plupart des êtres qui furent nommés à leur naissance sont dans ce cas, on n’en retient rien d’eux, et pourtant, certains ont eu des savoirs des expériences, des traces (laissées) qui avaient sûrement un quelconque intérêt, ils furent oubliés ceux-là ! Eh ! voilà où se situe le problème du nom.