(parole entre deux sommeils - 24 déc. 2018 à 4h14)
—> (variation dramatique de « à trois ans »)
C’eut pu être en temps de guerre, qu’il tienne une grenade et la lâche suffisamment loin pour qu’il reste indemne et tue ceux qui étaient autour (de lui), nous aurions pu inventer tout un mélodrame, de quoi ajouter à des sensibleries, que cet enfant s’amuse innocemment et ajoute à la pagaille déjà environnante, qu’il joue à la guerre comme les grands. Nous aurions pu dire que tout de suite après, il voit ses parents mourir, égorgés sous ses yeux ; nous aurions pu ajouter du drame au drame, beaucoup y sont habitués, peu en sortent indemnes ; le vivant a ceci de particulier, quand il est (a) trop évolué, ou quand sa structure multicellulaire trop complexe, ne peut absorber tous les désastres d’une vie rencontrée, au bout d’un moment, on atteint un trop (plein qui ne peut) passer, il y en a qui « pète les plombs ! », c’est bien normal ! Quand ce sont des vies qui se désagrègent entre elles, ne pouvant plus se supporter, inventent les guerres, inventent les drames, les catastrophes et les conflits, et sans cesse s’entre-tuent. Dans ce paroxysme, cette vie qu’on appelle humaine a atteint des sommets qu’aucune autre vie (existence) de même ampleur ne semble avoir accomplis. Il faut que baigne dans le vivant un certain équilibre pour qu’une espèce dominante ne prenne (pas) le pas sur les autres ; mais dans l’histoire du vivant, qui en a vu d’autres en plus de trois milliards d’années, un fait remarquable survient toujours, qu’une régulation s’accomplit (se manifeste)… Après l’expérience d’une génération d’entités vivantes, s’accomplissant si elles ne peuvent perdurer, sous un prétexte ou un autre, celui d’un changement climatique, une inversion des pôles (magnétiques) sur la terre, ou d’une autre catastrophe, comme une météorite trop grande faisant arriver (propageant) un hiver insupportable sans soleil pendant des siècles ; la vie a toujours su renaître de ses cendres. Une force la pousse à régénérer de ses cendres et d’être sans cesse plus florissante, multiple. Si un équilibre ne peut se trouver avec les espèces du moment, un autre sera trouvé plus tard avec d’autres êtres, pour atteindre un accomplissement, un dépassement ; l’humanité est à ce paroxysme, qu’elle doit arriver à se dépasser ; c’est tout ça que cet enfant de trois ans a ingurgité (sans le savoir vraiment ni le comprendre tout de suite, sa mémoire le lui a régurgité), en quelques secondes après son geste ; de cela, il a médité toute sa vie sur cet aspect, innocemment d’abord, maladroitement très certainement ; mais, cette idée s’approfondissait (pour) qu’il comprenne ce pourquoi il eut agi ainsi, et que son drame qui n’en était pas un très grand, comparé à ceux d’autres (enfants), le fit réfléchir tout de même…
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(parole entre deux sommeils - 24 déc. 2018 à 4h18) (note)
Où que l’enfant voie ici ses enfants (parents) se faire croquer par les fauves du coin dans la savane, à (dans les) l’époque très ancienne cela se produisit sûrement ; les ancêtres des lions mangèrent des hommes et qu’ils (ces derniers) apprirent à se défendre, jusqu’au point où aujourd’hui on les décime ces mêmes lions ; c’est (oublier) qu’ils jouent un rôle de régulation dans le vivant, ils ne sont pas trop nombreux non plus, mais quand un (groupement) de leur espèce s’avère trop nombreux, il arrive toujours un moment où ils doivent être régulés (une action homéostatique et symbiotique de la nature).
Et l’homme à vouloir tant réguler (ponctionner, croyant réguler) par rapport à son besoin propre, en ignorant ceux des autres (la nécessité de subsistance des autres), doit être à son tour régulé (comme un déséquilibre, implique un rééquilibrage symbiotique ?)…
(débattre sur le sujet)