(texte manuscrit – 23 déc. 2018 à 21h35)

—> livre 4, « à trois ans »

(notes)
Essayez un développement narratif avec « à trois ans », la parole de l’enfant recueilli et plus tard, la forme blanche au détour d’un chemin…

parler de la pulsion

une pulsion au fond de lui l’agite et lui dit « fait donc ce geste, accomplit le, de lui tu t’en évaderas, n’ai pas peur des conséquences, elles ne t’effleureront pas, fais ce geste, que l’on voit ta dextérité, n’ai pas peur, nous sommes là et t’inspirons un geste, rien qu’un geste, pas un petit rien, un geste d’autorité pour te tester, voir jusqu’où ira la déraison, ta sagesse, on instrumente cette pulsion, elle nous sert de test, le test de ta forme, dans une multitude de choses possibles à cet endroit, nous n’en voyons qu’un, il va te faire comprendre ton acte, ce geste particulier, il n’est pas dérisoire, il aura un impact, il laissera une trace au creux de ta tête et sur le front de celle-là qui recevra cette ferraille que tu tiens la, lancent là ! Fais ce qu’on te dit ! Nous sommes au-delà de ta folie. Après ce geste, tu seras un roi, un maître, un chef, fais ce geste ! »
Lui ne comprend pas cette pulsion si soudaine, elle vient s’insinuer dans son imagination, un geste d’ordre : « écarte-toi ou je lance cette ferraille ! » Non ! Elle ne veut pas ; il lance la ferraille… sur son front, un impact violent, elle pleure, elle a mal, puis elle court vers sa maison, lui ne comprend pas ! Pourquoi ce geste ? Pourquoi elle a mal ? Ce n’est qu’un jeu, mais non, ce jeu fait (vraiment) mal ; elle pleure et réclame sa mère, son père, qu’on la protège ; elle pleure, elle saigne… lui reste figé, ils cogitent « elle aurait dû bouger, que je lance là où je voulais la ferraille, on doit m’obéir, c’est ça ! »
Il croit comprendre qu’il s’est fait avoir par cette pulsion…
Mais ça aurait pu être pire !

(texte manuscrit – 26 déc. 2018 à 8h30)

—> livre 4, « à trois ans » 204 à 206

(cette horreur emblèmatique du drame encestrale)

Où l’enfant voit ses parents se faire croquer par les fauves de la savane, image emblématique des temps archaïques et par là très anciens. Depuis nous régurgitons cela comme une colique, des fauves il n’y en a presque plus, par vengeance nous les avons presque tous abattus et la savane s’en trouve bien démunie…