(parole en marchant - 21 nov. 2018 à 17h34)

—> 1. « İl », peregrinatio, livre 4 : 143. réminiscences oniriques d’un affect démuni, de la mère et du père
—> à transposer pour livre 4, de l’affect et des souvenirs, avant à trois ans…

—> une mère, un père, générique…

(du paternel, du maternelle)

De la mère nous avons déjà dit, mais du père ? Ah ! Du père, il n’y a rien à en dire, mais ne le comprenez pas d’une façon mauvaise, nous dirons plutôt : du père, il n’y a aucun mot a y mettre. Tout l’affect qu’on pourrait en comprendre ne s’exprime pas par les mots, il n’y a pas de mots ! Ce pourrait être une longue description de son vieillissement, de ce qu’il fut, mais cela, ces autobiographies funestes, je n’en veux pas. Non ! Les seules traces que j’en garderai sont des souvenirs que je n’aborderai pas, je les garde pour moi, ils nous sont communs à tous, c’est de l’ordre du privé, comme pour la mère. Mais de la mère, il y a quelques formes d’écriture qu’il est nécessaire d’aborder, pour le racontement des personnages et de ce qu’on peut exprimer d’une mère générique, commune à tous, nous avons tous eu une mère, présente ou absente, comme le père ; mais il est plus loin, le père, souvent… Et dans le récit, ce père-là ne s’exprime pas, car il est de la potentialité de ce mâle, au contraire de la femelle. Ce qui s’exprime dans tout le récit, c’est d’un mâle dont il s’agit, qui se confronte à la vie et à une féminité au-dedans de lui, et à la découverte de l’altérité dans la féminité de l’autre. On ne veut pas de cas particuliers ici, donc du père ou de la mère que je pus avoir, moi, en tant qu’auteur, il ne sera jamais raconté ni ne suscitera un quelconque racontement, c’est de l’ordre du privé et ne suscite aucune narration, ni dans le dénigrement ni dans la sensiblerie, ou quelconque affect, « c’est hors propos ! » comme l’on me disait un jour à propos d’un de mes écrits où je n’avais pas compris ce qu’on me demandait de mettre, mon esprit étant ailleurs… Eh bien voilà, mon esprit est ailleurs de quelconques paternités, maternités, filiations, fraternités ; il s’adresse à tous et à personne (particulièrement), il exprime ce que nous sommes tout bêtement ; n’allons pas faire des phrases inutiles, cela ne servirait à rien, ni le propos ni la suite…