(texte manuscrit – le 20 nov. 2018 à 17h28)
intervention savante d’un psy quelconque…
Le problème d’une sexualité trop exacerbée masque l’absence d’une perception accrue du monde.
En détail, nous pourrions dire : trop de sexe nuit en tout, au reste.
La satisfaction du soi est obnubilée par une libération longtemps réprimée par les sociétés humaines au cadre trop rigide d’une morale religieuse ou non. Ce débridement actuel, cette affirmation de soi déborde tellement que l’on ne voit que ça ! Pendant ce temps, les désastres arrivent et le soi empêche toute dérive d’une autre perception bridée à son tour. Nous nous laissons déborder par notre « petite personne », notre ego démesuré, au détriment du reste ; la perception que cet ego et cette sexualité ne sont pas tout, ils ne peuvent s’affirmer harmonieusement que si le reste est perçu, admis et compris. Comprendre en effet notre part et le rôle de chacun sur cette planète, entre les espèces vivantes souches, les maires des autres, les procaryotes et les êtres multicellulaires tels que nous, les eucaryotes et les minéraux et puis le reste…
le reste, c’est quoi ? C’est le milieu où l’on vit, toute sa minéralogie, son bain cosmique, le rayonnement du soleil, l’univers qui nous forme, nous assemble ; c’est tout ça, la perception de notre être, nous baignons dans un monde en mouvement et nous devrons nous adapter pour survivre au-dedans.
La disparition d’une espèce, d’un individu, correspond à ce manquement : l’adaptation, l’évolution, l’acceptation de la différence. Le refus de cette obligation entraîne toujours une violence, des crimes, et une disparition des protagonistes de cette aberration (cette défaillance, cette défectuosité). Le vivant doit en permanence s’adapter face à ces cancers, s’il ne veut pas mourir en quelque sorte.
L’hominidé qui nous correspond est confronté à ce dilemme : se contenter exclusivement et dénier le reste, ou s’ouvrir à la différence et au partage (entre toutes les espèces vivantes de la planète). Ce n’est pas une loi des hommes, une soi-disant de sagesse découverte, non ! Ce n’est qu’un simple bon sens de l’esprit, offert (j’en suis persuadé) par notre héritage génétique qui a intégré cette nuance quand et seulement quand elle est mise en évidence.
Le contentement de soi ne suffit pas, l’affirmation de soi ne suffit pas, l’acceptation des réalités du monde et des autres formes que la nôtre, font loi, accepter cette loi ou périr : choisi ! Régule-toi, trouve le juste équilibre, dans les autour de toi. Du simple bon sens ! Pas de gourou ici, pas de modèle, pas de chef, pas d’idole, pas de foi ni croyance bigote, c’est à ce prix que l’on reste libre et certainement matériellement pauvre de biens, ceux-ci devenus inutiles et riches du reste, de l’essentiel, un bien immatériel (que notre esprit conserve, admettent et s’en servent).