(texte manuscrit – le 18 nov. 2018 à 14h48) 916
—> livre 4, affects, 144. après la tendresse
cette part d’un affect démuni qui ne sait pas où aller, parce qu’il ne fut pas instruit des corvées et les tendresses de toute une vie.
(18h47) il se justifie
Ce que je mange joue sur mon affect, il le construit, le détruit en partie, le reconstruit parfois, l’annihile ou le consolide.
Il convient, dans ce cas, de savoir comment les aliments influencent ce qui me construit ; « je suis ce que je mange ! » formule établie, corrélée par beaucoup d’indices qui ne la démente pas.
(Expérimentations en cours)
(21h09) il explique “scientifiquement” ce qu’il comprend, pour faire le beau (ironise t’on ?)
cette narration, dans sa réalisation, m’a forcé à rester en dehors du discernement des hommes communs, un isolement important s’est instauré au fil des ans. Le « moi » d’hier n’est plus, je suis dans un entre-deux étonnant, une lucidité particulière me laisse sans voix, je dois la laisser mûrir afin d’en extirper quelques langages à traduire dans la langue de mon âge. Je ne saurais trop détruire cette émanation incertaine qui me vient, faudra-t-il une fin ?
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