(parole en marchant – 31 janv. 2019 à 13h21)
—> (à corriger : trop de « que » ; phrases à revoirs, à la fin)
—> 0. ὕλη, livre des préambules : débutants
(du sous-titre)
Le livre où aucun homme n’est nommé ; même pas lui, puisqu’il n’a pas de nom, celui dont on parle en premier, dans ce récit (serait un « lui » générique).
(du commentaire narratif)
Rien des hommes n’est nommé, on met (ajoute) les mots là où ils furent mis (entreposés) pour décrire le reste, comme le firent les hommes des cavernes, dans (avec) leur fresque ; rares furent les représentations des hommes (d’eux-mêmes), ils décrivaient à travers leurs dessins dits « archaïques » ce qu’ils voyaient ; ce qu’ils nommaient (ainsi) était le monde autour d’eux, le soleil et les animaux et les plantes ; tous ceux qui vivaient autour d’eux, ils ne parlaient pas d’eux, ils parlaient des autres !
Ce sens semble avoir été perdu, en quelque sorte…
C’est très subtil ce dont vous parlez ?
Oui ! C’est une mémoire ancestrale, comme les peuples dits primitifs qui vivent au fond des forêts tropicales, ils vénèrent les fleuves, les rivières, ce qui les entoure et quand ils voient le monde moderne construire ici ou là des barrages, ils s’en émeuvent, parce que le monde pour eux (à compléter : ce doit d’être respecté)… Il ne s’agit pas que d’eux, il s’agit des autres, ceux qui vivent autour d’eux ; ils savent plus que tous que si l’on tue cette rivière, que l’on abatte ces arbres plus qu’il n’en faut, ce sont eux qui mourront en premier (ensuite), ils disparaîtront dans ce carnage, eux et puis (après) les autres eux (semblables, ces êtres) moderniser qui n’ont rien compris, ou qui ont perdu ce sens premier qui nous était donné.
Faites attention, quand vous parlez des peuples dits « primitifs », n’est primitif qu’une apparence. Rarement, ils ont perdu le sens premier qui les unit à la terre d’où ils viennent, dont ils sont les fruits (comme chacun de nous) ; comme le champignon que l’on voit éclore dans nos forêts, vous n’en voyez que le fruit et non les infinis embranchements dans la terre (ces mycéliums très fins) qui sont l’âme, le corps même du champignon (le mycète). Si vous détruisez ce corps-là, le fruit ne peut naître, il n’y aura plus de fruits… Eh, nous sommes comme des fruits de la terre, qui s’égare et qui détruit peu à peu ce qui le construit ; la terre ne mourra pas (à cause de nous), mais, dans l’expérience qui est faite de nous, il y aura un contre-balancement, qui fera que notre sort sera éliminé, détruit, parce qu’inadapté au monde qui nous construit. C’est basique et très simple, il ne faut pas sortir des plus grandes universités, même de nulle part, pour comprendre cela.
Voilà ce que pourrait en dire aujourd’hui, un être sachant écouter ce qui vient du plus profond de lui, chose commune en toutes formes, à toute entité qui subsiste ici !