(parole en marchant - 10 mars 2019 à 19h05)

—> 1. « İl », prolegomena, studium : 30. [v İ] dehors, plusieurs témoignages…, « n’ayant pas la maîtrise de la langue de l’autre… » (ajout)
—> à scindé sur deux, trois récits, 61. 74. 114. 148. en variant ?
—> voir note du 1er févr. 2019

(discours d’un des visiteurs de ce peuple innommé)

N’ayant pas la maîtrise de la langue de l’autre et cela réciproquement, nous ne nous comprenions pas au moment des au revoir (mais le cœur y était), et les deux fois où je fus venu ils me disaient toujours… ils me parlaient d’un « nirvana intrigua, nipana » d’un « dréga » ou d’un « dega » je ne sais, je ne comprenais pas… C’était peut-être un au revoir (dans), un rite traditionnel, je ne savais quoi leur (alors) répondre à travers une poignée de main ou une embrassade, s’il en fut une je ne me souviens pas ! Mais, l’instant de cette sorte de cérémonielle de l’au revoir, du salut, de l’adieu, ça, je ne m’en souviens, car à chaque fois les mêmes mots reviennent comme un rite. Ils disaient « ipanne à na… nana ipa nana é » beaucoup de « a » après… « dédré, dégré… déga… » je ne sais (plus) ? mais ils insistaient toujours, ils se répétaient, ajoutaient d’autres termes dont j’ai oublié le détour ; il faudrait que je revienne (retourne là-bas) pour mieux apprendre d’eux, mais maintenant je suis trop vieux… Donc ces dernières émotions, donc ces derniers mots ne furent que ceux d’un adieu, c’est ainsi que l’on part avec des regrets, ceux de ne pas avoir compris ce qu’ils disaient en toutes choses ; j’aurais dû passer mon temps plus à l’étude d’eux, pour mieux les comprendre en effet, et ne pas se méprendre, mais c’est trop tard, c’est trop tard, maintenant…