(parole en marchant - 11 avril 2019 à 13h59)
—> 3. « singes savants », considérations philosophiques :
—> relier à premièrement, peregrinatio, livre 2, sensations (117.)
(original)
De décrire une sensation ne fait pas d’elle qu’elle vous appartienne, vous n’êtes que traversé, sensible à celle-ci. Elle émerge au-dedans de vous comme elle émergea jadis à travers toute une foule d’autres individus, comme vous ; et comme plus tard, d’autres auront des sensations identiques, votre sensation ne vous est pas propre (c’est celle de votre espèce), malheureusement, j’ai bien peur de… d’avoir raison sur ce fait. Nous percevons selon des codes que la nature a imprimé au-dedans de nous ; nous sommes des êtres multicellulaires qui sont truffés de capteurs de différents ordres, (ce) qui fait nous « émamouvoir » du moindre fait, de la moindre humeur de nos semblables ; de l’humeur du temps aussi, quand il pleut ou fait orage, ou gronde le tonnerre au-dehors. Certains ont peur, certains se réjouissent, toute une panoplie de sensations nous est offerte, nous ne cessons de varier sur cette perception. C’est une réaction au monde extérieur, une forme d’homéostasie, comme l’on dit (les savants), qui régule l’humeur afin qu’elle paraisse (complaisante) plaisante ou désagréable, c’est selon qu’il y ait urgence ou non, qu’il faille fuir ou rester, et dans certains cas extrêmes, susciter quelques accouplements de l’espèce pour sa préservation, sa prolongation, sa perpétuation et tous les « tion » que vous voudrez…
(version)
De décrire une sensation n’impose pas d’elle qu’elle vous appartienne, vous n’êtes que traversé, sensible à celle-ci. Elle émerge au-dedans de vous comme elle émergea jadis à travers toute une foule d’autres individus, comme vous ; et comme plus tard, d’autres auront des sensations identiques, votre sensation ne vous est pas propre (c’est celle de votre biologie), malheureusement, j’ai bien peur d’avoir raison sur ce fait. Nous percevons selon des codes que la nature a imprimé au-dedans de nous, nous sommes des êtres multicellulaires truffés de capteurs de différents ordres, ils nous font nous « émamouvoir » du moindre fait, de la moindre humeur, celles de nos semblables, de l’humeur du temps aussi quand il pleut, passe un orage et gronde le tonnerre au-dehors. Certains ont des craintes, certains se réjouissent, toute une panoplie de sensations nous est offerte, nous ne cessons de varier sur cette perception. C’est une réaction au monde extérieur, une forme d’homéostasie, comme l’on dit (les savants), elle régule l’humeur afin qu’elle devienne (complaisante) plaisante ou désagréable, c’est selon l’urgence ou non, qu’il faille fuir ou rester, et dans certains cas extrêmes, susciter quelques accouplements de l’espèce pour sa préservation, sa prolongation, sa perpétuation et tous les « tion » que vous voudrez…