(parole du matin - 6 avril 2019 à 7h17)

—> 3. « singes savants », considérations philosophiques : discours

Ton péremptoire du vieux savant, dans une assemblée où il met les points sur les i…
« En comparant le rôle des hommes qui agissent comme des charognards, comme des loups ; que nous avons le choix de ne pas agir ainsi, car notre rôle n’est pas forcément d’agir ainsi et dans les organismes multicellulaires dont nous faisons partie, le rôle du charognard est toujours celui d’un être qui n’est pas majoritaire dans le vivant ; il joue un rôle de régulateur, à condition que ses capacités son nombre… Ce n’est pas parce qu’il est méchant, qu’il tue les autres, qu’il représente un sommet. Il ne représente qu’une alternative momentanée de l’évolution où l’on maintient des équilibres, mais cet état de fait est en perpétuelle évolution, et le charognard d’une époque, si cela lui permettait de subsister, peut évoluer vers un système où son rôle évolue (progresse), ou (sinon) son espèce disparaît, car elle ne permet pas un équilibre satisfaisant. Le loup a disparu de nos contrées, car il a été mis en concurrence avec nous-mêmes qui agissons de la même manière, en éliminant ceux qui nous concurrence. Cela a provoqué des déséquilibres toutefois, où notre prédominance, où nous nous croyons les plus forts n’est qu’une apparence, un leurre ; ce n’est pas parce que nous sommes un organisme multicellulaire ayant de grandes capacités d’organisation et sachant utiliser une technologie qui nous a été insinuée (j’en suis convaincu), non pas pour détruire, mais pour construire, non pas pour anéantir, mais pour participer à un rôle dans le vivant dont nous ignorons la plupart du temps les tenants et les aboutissants, parce que nous avons malgré notre soi-disant forte évolution, un réel problème dans notre compréhension du monde où nous sommes submergés par un ego extrêmement démesuré, où nous nous croyons les maîtres, mais nous ne sommes pas les maîtres ! Nous ne sommes les maîtres de rien du tout, c’est une apparence, une sensation qui elle aussi nous leurre, vous abuse ! Nous sommes des êtres extrêmement fragiles où notre dépendance avec notre milieu est très étroite ; plus les êtres multicellulaires sont complexes (si vous regardez bien), plus ils sont fragiles ! Et notre fragilité est en train de nous péter en travers de la gueule ! Oui ! »
« Nous sommes en train de nous apercevoir que l’on ne peut abuser de la nature comme cela, de ponctionner dedans pour notre propre plaisir, indéfiniment ; il se produit des contre-réactions qui à un moment ou un autre, vont nous péter en travers de la gueule, pour nous réguler, si nous n’arrivons pas à nous réguler nous-mêmes ; nous en avons la capacité, d’évoluer à travers une symbiose recherchée, un équilibre, une harmonie où nous allons… ou nous avons la capacité d’aller vers le chaos perpétuel, à travers nos économies et notre système, nos dictatures, nos abus de (entre) nous-mêmes et nos abus envers les autres qui ne sont pas nous-mêmes ; mais cela ne peut durer indéfiniment, nous serons régulés à notre tour par un mécanisme qui nous dépasse complètement ! »
« Tout ne dure qu’un temps et votre ponction sur la nature ne durera pas indéfiniment ainsi ! Nous avons la capacité de comprendre cela, de comprendre cette petite nuance qui nous montre, nous apprend, nous éduque, à travers des choses qui nous sont insinuées, un savoir que nous croyons avoir inventé… Eh ! Qui ne nous est fourni que partiellement, goutte à goutte, pour (tenter de) nous faire évoluer… »
« Dans l’univers, les choses existent déjà, nous ne faisons que recopier, développer, affiner, concocter des choses qui ne sont pas de notre intuition, de notre invention propre véritablement ; nous ne sommes qu’une expérience en cours, qui peut soit capoté et donnée rien du tout, alors nous disparaîtrons, soit donnée une évolution possible, vers des êtres qui auront trouvé une symbiose, un équilibre, une évolution avec leur milieu ; c’est ce qu’il nous est demandé, dans cette expérimentation… Livrés à nous-mêmes, nous devons rechercher cet équilibre ; on nous teste pour voir si nous saurons le trouver ; certains y arrivent, mais il est contrebalancé par ceux qui n’y arrivent pas et qui rendent la vie des autres absolument infernales, à travers des conflits, des guerres, des armements farouchement inutiles ; ceux-là périront comme les autres, plus vite, mais ils ne comprennent pas qu’ils entraînent le déclin de notre espèce, qui ne pourra durer indéfiniment comme cela ! C’est pas ce qui nous est forcément demandé, nous pouvons agir autrement, nous avons le choix, nous ne sommes qu’une expérimentation du vivant… »