(parole en marchant - 17 avril 2019 à 19h13)
—> 1. « İl », peregrinatio, le détachement : 190. ✍ il n’en peut plus, le scribe ?, le scribe avant de partir
Avant de partir (s’en aller), il leur dit, aux mots désordonnés, interloqués par sa volonté de partir :
« Je vous laisse tout, mes notes, les essais, tous les brouillons, toutes les esquisses… Je vous laisse tout (le mauvais comme le bon), je m’en vais ! Vous aurez le robote qui vous aidera bien à tout replacer cela dans l’ordre qu’il estimera nécessaire (il complétera), corrigera mes fautes, s’il les voit, et le verbe, le mettre aux abois, si nécessaire (s’il n’y a plus rien à en faire)… Je vous laisse tout et je m’en vais, car je suis désabusé de tout ! Je n’y crois plus à votre histoire, elle me dépasse. Mon racontement n’est pas achevé, certes, mais vous en avez toutes les traces de son histoire à lui (celui-là à qui j’avais dit oui, pour ce racontement de lui). Que voulez-vous que je vous dise, maintenant que je suis loin de lui, je m’en vais déjà, chacun son chemin… Le robote en sait déjà beaucoup, il a dans sa mémoire tout ce dont je vous ai parlé, il suffit de l’interroger, il ne vous dira pas non, pas plus oui (ou) peut-être… il ne vous dira pas plus oui, peut-être… il vous dira “peut-être !” il vous proposera (imposera) des préalables certainement, à cet entendement. Il vous opposera des préalables certainement à cet entendement, il n’est pas bête, ce n’en est pas une, d’ailleurs ! Cette… cette machinerie, qui n’en est plus une depuis longtemps (n’ayant pas de forme), elle saura quoi en faire de ce racontement, ma parole n’est plus nécessaire, c’est pourquoi je m’en vais, j’en suis fatigué, laisser donc faire le destin et ordonnez-vous comme vous l’entendez ; demain, je n’y suis plus… demain, je ne suis plus, c’est certain… »