(parole en marchant – 12 mai 2019 à 14h41)

—> 1. « İl », peregrinatio, livre 3 : 95. tuer par principe, vivre de la chasse et de dictatures
—> revoir les formulations ambigües ou maladroites

vivre de la chasse et de dictatures

Oh ! De la chasse, cela dépend où vous vous trouvez, il est certain dans une société modernisée (comme celle) où je sévis, elle relève plus de l’instinct grégaire qui tend à se pérenniser. Dans les sociétés plus précaires, n’ayant pas cette modernité des biens accaparés (d’une technologie matérielle complexe et coûteuse), la chasse est plus volontaire, plus nécessaire, un moyen de survie encore, mais chez nous, on peut s’en passer allègrement. À moins que nous retournions aux époques anciennes dans des précarités identiques, là la chasse comme la braconne, s’avéreront nécessaires. Je me souviens de vieux oncles de la famille, effectuant ces braconnages réguliers de la chasse ou de la pêche, ayant une vie très modeste, s’occupèrent à de telles tâches, pour survivre tout simplement. Aujourd’hui, je n’ai pas à m’occuper de tels soucis pour ma survie, la nourriture, elle m’est fournie par les cultures environnantes suffisamment abondantes, à des prix dérisoires souvent, au détriment de la qualité des aliments, évidemment ! Eh, cette abondance m’évite bien des tracas ; ce n’est pas pareil partout, il est des peuplades (isolées) qui vivent encore de la chasse et de la cueillette. Ils sont rares ceux-là, ils se portent ma foi très bien (d’après ce qu’on me dit d’eux), en accord avec la nature (semble-t-il) sans outrepasser plus sur ses biens ; ils se déplacent sans autre forme de procès, au rythme des saisons, sans se soucier d’une vie (prétendument) meilleure, que leur apporterait un visionnage le soir, auprès des téléviseurs, ces actualités déprimantes (ou abêtissantes), ou de guerres environnantes, celles des mœurs politiquent souvent bien désolantes, de potentats locaux ayant accaparé eux aussi un pouvoir, usurpé souvent, à travers des tricheries, c’est coutumier ! Le chasseur-cueilleur n’est pas forcément l’idéal, mais cette vie précaire est une subsistance comme une autre ; sont-ils malheureux, ceux-là ? Je n’en ai pas l’impression ?

La modernité et ses cités, remplies d’immeubles toujours plus hauts, n’apportent pas (forcément) un quelconque bonheur supplémentaire à ceux qui y vivent ; regarder donc, vous avez une construction des édifices sociaux (des administrations, une bureaucratie) d’une forme (organisation) comme l’on dit pyramidale, où celui qui dirige est tout en haut et ceux qui (le) subissent, sont tout en bas. Et tout en bas, ce sont la majorité (les plus nombreux), et tout en haut, il en reste quelques-uns, ces derniers tentent de dominer (le peuple, la foule) ; ils se renversent successivement les uns derrière les autres ; un potentat remplaçant un autre potentat dans une logique dépassée, qui finira bien un jour, tôt ou tard, quand l’ego de chacun (me dit le papillon blanc qui m’accompagne…), quand l’ego de chacun se sera amenuisé dans un comportement plus mesuré (on peut toujours rêver) ? Voilà ! la façon dont on pourrait voir les choses…

Ah ! vous me posez un tas de questions, alors je vous réponds ! Ensuite, vous me critiquez, vous dites, « mais c’est plus subtil que ça ! » Bien entendu, il y a tellement de variations. Il y a, en toutes choses, des aspects heureux mêlés à des aspects malheureux et il importe à chacun de savoir faire le tri. L’important est (réside) justement dans l’apprentissage de ce tri, d’y trouver la juste part qui vous est plus aisée, à récupérer (à préserver) pour votre survie. Car dans tous les cas, chacun tente de survivre, même le potentat, le dictateur potentiel n’agit que pour sa survie, il n’arrive pas à concevoir que celle-ci pourrait s’accomplir en dehors de sa répression obnubilée et persistante. Il ne conçoit pas le monde d’une autre manière, il veut dominer, pour ne pas être écrasé, mais ce qu’il n’a pas compris, que s’il écrasa jadis pour prendre le pouvoir, il va entraîner (il entraîna) du ressenti, des vengeances inévitables, peut-être n’aurait-il pas dû conquérir le pouvoir, pour s’en trouver mieux ? Tous les dictateurs, à mon avis, sans exception, sont des caractériels, devenus paranoïaques (souvent, à la fin de leur vie). Regardez certains sont morts dans leur lit bien tranquillement, je ne citerai pas de noms puisque ce n’est pas le propos ici (vous m’avez bien compris, nous les connaissons tous, inutile de les nommer ces crapules). Mais parmi les plus grands (connus), leur charisme était si grand que l’on avait peur d’eux, et tant qu’ils étaient en vie, on craignait d’eux (toutes sortes de vilenies). Ils étaient divinisés, puisque tout était fait pour qu’on les perçoive ainsi.
De vouloir se prendre pour un dieu ou de le faire croire, participe au même mécanisme, celui d’un être, quel qu’il fût dans l’histoire, a trouvé (compris) une faille dans le mécanisme qui l’organise (les communautés humaines), et a cru y trouver une aubaine, celle de dominer et de se prendre un temps pour un dieu ; mais on ne se prend pour Dieu qu’un temps, justement, cela ne dure pas éternellement. Regarder les dictateurs déchus, comment ont les abats ; si ceux-là ont les abats, ils s’aperçoivent (avant de mourir) que peut-être ils n’auraient pas dû… Si ce n’est un de vos semblables, qui vous abat, la vie finira de toute façon par faire le ménage, c’est la moindre des justices qu’on (qu’elle) ne permet pas à une existence de perdurer plus qu’il n’est nécessaire, même si certains veulent absolument prolonger leur propre existence, par peur de quoi, de mourir, et de perdre quoi, la vie ? Mais, tout le pouvoir que lui donnait cette vie, ce sont des illusions, celles d’être à l’esprit pauvre (de cœur et d’âme) ; et l’on sait où nous mène ce genre de comportement, vers des déclins, des extinctions d’espèces inadaptées, car, régissant leur propre comportement selon des règles n’ayant pas d’avenir, et la vie nous (a) montre (montrée) maintes fois que ce genre d’organisation ne peut pas être pérenne, car elle ne tient pas compte du milieu, de l’évolution des choses, (alors qu’il) il convient d’évoluer et de suivre le mouvement, (c’est pourtant simple). C’est ça que n’ont pas compris ses petits dictateurs, quels qu’ils fussent, d’ailleurs ; la dictature est la répétition d’un comportement vieux (ancien), depuis longtemps, depuis que les colonies humaines se sont agrandies, il en est toujours un certain nombre à vouloir dominer, mais cela ne durera qu’un temps…