(texte manuscrit – 5 juin 2019 de 12h30 à 14h30)

—> 1. « İl », le détachement, il, lui le double de lui dans les rêves à nouveau (??) 205.
—> transposer le texte original avec un il impersonnel pluriel

(version originale)
L’impossibilité de réciter un poème à qui que ce soit, sinon il s’en étonne, et ne comprend pas comment un être tel que moi puisse exprimer de la poésie comme ça ! Il ne me voit pas de cette caste, celle des écriveurs de toutes choses, encore moins de l’artistique, la poétique inspiration exprimée plus haut que son cul, c’est là le hic !

(version impersonnel)
L’impossibilité de réciter un poème à qui que ce soit, sinon ils s’en étonnent, et ne comprennent pas comment un être tel que moi puisse exprimer de la poésie comme ça ! Ils ne me voient pas de cette caste, celle des écriveurs de toutes choses, encore moins de l’artistique, la poétique inspiration exprimée plus haut que son cul, c’est là le hic !

D’ailleurs tout ce que j’essayai ne convenait pas, je n’étais jamais totalement de leur caste, la caste de ceux que j’imitais, j’étais comme un intrus, un gars qui ne fait pas comme eux, ils ont des principes auxquels je n’acquiesce pas, je ne semble pas être du bon moule, en dehors des clous ! Pas adoubé, le bonhomme, presque rejeté !

J’ai vu comment ça fait de telles manigances sur d’autres comme moi, quand du métier vous n’étiez pas, ce que l’on vous jette à la gueule, les mépris de la caste, plus que des orgueils, le mépris du clan, où l’on vous dit « on ne se mélange pas avec toi ! » Tu dois choisir ton camp. C’est comme au moment des écoles, des apprentissages de l’adolescence, l’accueil grégaire des bleus devant subir ce rite primitif et salop du bizutage forcené, une vengeance des anciens sur les nouveaux, cette tradition sadique veut qu’ils subissent ce qu’eux subirent auparavant ; un bonjour au nouvel arrivant pour le prévenir de ce rite ici-bas, ces humanoïdes-là ne sont que des singes savants encore plus débiles qu’avant. Oui ! Choisis vite ton camp, sinon tu seras abattu comme un grand, humilié et rejeté… Je la plains cette humanité-là.
—> (À relier à « la ballade du ris de lui », de fin 2017, actuellement dans les ajoutements)

(ajout électronisé)
En toute chose, nous devons faire nos preuves, c’est facile de maudire si tu n’apprends pas ni ne te demandes pourquoi tu désires faire, écrire, dire, voir, peindre, construire, tu dois apprendre des anciens et passer le relais, ne pas démériter sur ce fait. Mais voilà, toute l’information de ces savoirs demeure immense, on ne peut tout assimiler, il va falloir faire des choix et essayer de déterminer le domaine où vous seriez le plus doué. N’ayez crainte, on est toujours doué pour quelque chose (même les pires) ; quoi que l’on fasse, il trouvera bien celui qui s’adonne à cette tâche ; patience et acharnement, percer le grand mystère de notre agitation, ou s’en foutre éperdument, nous aurons toujours une occasion pour persévérer, patience ! Un des mystères que nous offre le temps impalpable de notre transformation, jusqu’à un épuisement indéfaisable, la vilaine petite entropie détestable de notre dégradation, elle désire atteindre une petite mort et puis un recommencement.