(parole en marchant – 21 avr. 2017 à 18h03)

—> 1. « İl », peregrinatio, peregrinari : 53. [v L] (histoire du mouvement), au plus loin des maisonnées ***

(récit original) (manque snif et oiseaux)

Oui (au) plus loin des maisonnées les chemins n’étaient pas plus ordonnés, seulement quelque peu sauvages, d’une manière moins déflorée ; à la place des onctueux passages on avait élagué quelque peu (modérément), sans trop d’embarras, juste le sentier pour quelques pas maladroits, peut-être, mais suffisant pour une avancée et voir par-devant, jusqu’aux champs des plus lointains, jusqu’aux monts, des barrières que l’on atteint, pour une pause (cause sans lendemain ?) jusqu’à demain, pour une pause jusqu’à demain (jusqu’au matin)… Velléité des transports, oui là (ici) ce n’était pas urbain, le marché était (déplacement se perpétuait) à pied, l’on gambadait sur le chemin, point de véhicules munis de (ces) formes rondes qui apportent le roulement, on (là où l’on) avait défriché jusqu’à demain, pour devancer les transports précédents (progressions suivantes) qui attendaient le long du chemin (tracé) ; l’avancée se faisait (réalisait) ainsi, par petit bond, par étapes, par défrichements réguliers (coupes régulières) ; ceux-là (cela) avançaient (s’engageait) peu à peu avec prudence, on ajoutait une petite errance dans la ligne droite quelque peu perturbée par la courbure d’un rocher qu’il faisait ondoyer la route ainsi (de la sorte) déployée ; c’était tranquillement que l’on avançait (progressait), défricher (défrichant) pour un cheminement, atteindre une côte, atteindre un océan, atteindre un quelconque nirvana, quelque chose que l’on (dont on) rêve en grand, quelques idées que l’on a (garde) du voyage, par petits pas s’en venant, l’avancée se faisait tranquillement (poursuivait paisiblement) ; avez-vous vu pareil accoutrement déboussoler le moindre voyageur (bourlingueur) quelque peu délicat, qui quand… qui dans un nivellement (il) s’écroule maladroit de son dernier pas (sa dernière foulée), il avançait si gaillardement qu’un pas de travers lui échappa… Cette aventure n’était pas coutumières, elle innovait vers un nouvel au-delà (ce) dont on ne savait ce qu’il apporterait, et bien voilà ! maintenant, vous savez, c’est (ici, et bien) là ! et voilà ! Aucun préjudice sinon quelques traits (des coupes transversales) sur des formes arbresques (ligneuses) démunies, que l’on brisa pour la route (pour) qu’elle soit unie ; nul embarras fait en somme dans cet avancement, des hommes !

(version du 24 aout 2018 à 21h20) (correction du 19 sept. 2018 à 22h07)

Avant, au temps des déplacements lents, il fallait découvrir des territoires vierges…

(lectures du récit)

Oui au plus loin des maisonnées les chemins n’étaient pas plus ordonnés, seulement quelque peu sauvages, d’une manière moins déflorée ; à la place des onctueux passages on avait élagué modérément sans trop d’embarras ; juste le début d’un sentier pour quelques pas maladroits, peut-être, mais suffisants pour un avancement ; voir par-devant, juste parvenir aux champs les plus lointains, au pied des monts, des barrières que l’on atteint, pour une pause jusqu’à demain, pour une pause jusqu’au matin… Velléité des transports, oui, ici ce n’était pas urbain, le déplacement se perpétuait à pied et l’on gambadait sur le chemin ; point de véhicules munis de ces formes rondes qui apportent le roulement, là où l’on avait défriché pour le lendemain, pour devancer les progressions suivantes qui attendaient le long du tracé, l’avancée se parcourait de la sorte, par petits bonds, par étapes, par coupes régulières, elle s’engageait peu à peu avec prudence. On ajoutait parfois une sorte d’errance dans la ligne droite, passablement perturbée par la courbure d’un rocher qui faisait ondoyer la route dans son déploiement ; c’était tranquillement que l’on progressait, défrichant pour un cheminement obstiné ; atteindre une côte, atteindre un océan, atteindre un quelconque nirvana, quelque chose dont on rêve en grand, quelques idées que l’on garde du voyage, par petits pas s’en venant, l’avancée se poursuivait paisiblement. Avez-vous vu ces pareils accoutrements déboussoler le moindre voyageur quelque peu délicat qui, dans un nivellement, s’écroule maladroit, à cause de sa dernière foulée ; il avançait si gaillardement qu’une enjambée de travers lui échappa… Cette aventure n’était pas coutumière à ces endroits que l’on avait déflorés, elle innovait vers de nouveaux attraits des au-delàs dont on ne savait ce qu’ils apporteraient, et bien voilà ! maintenant, vous savez, c’est ici et bien là ! Aucun préjudice sinon quelques traits, des coupes transversales sur des formes, arabesques ligneuses démunies, que l’on brisa pour la route pour qu’elle soit unie ; nul embarras ne les interroge en somme dans cet avancement, les hommes ; sans le comprendre peut-être, ils perpétuent les premiers déplacements du vivant, devenu au fil du temps, son premier principe : « trouver le chemin ! Et si on ne le trouve pas, l’inventer en défrichant ! »

(ancienne version – 25 janv. 2018 à 21h21)

Avant, au temps des déplacements lents il fallait découvrir des territoires vierges…

Oui au plus loin des maisonnées les chemins n’étaient pas plus ordonnés, seulement quelque peu sauvages, d’une manière moins déflorée ; à la place des onctueux passages, on avait élagué modérément, sans trop d’embarras, juste au début un sentier pour quelques pas maladroits, peut-être… mais suffisant pour une avancée, voir par-devant, parvenir aux fonds des plus lointains monts, des barrières que l’on atteint, pour une cause sans lendemain, pour une pause jusqu’au matin ; velléité des transports, oui ici, ce n’était pas urbain, le déplacement se perpétuait à pied, où l’on gambadait sur le chemin, point de véhicules munis de ces formes rondes qui apportent le roulement, là où l’on avait défriché jusqu’à demain, pour devancer les progressions suivantes qui attendaient le long du tracé ; l’avancée se réalisait ainsi par petit bond, par étapes, par coupes régulières ; ceux-là s’engageaient peu à peu avec prudence, on ajoutait une étroite errance dans la ligne droite passablement perturbée par la courbure d’un rocher et qu’ils faisaient ondoyer la route dans son déploiement ; c’était tranquillement que l’on progressait, défrichant pour un cheminement obstiné ; atteindre une côte, atteindre un océan, atteindre un quelconque nirvana, quelque chose dont on rêve en grand, quelques idées que l’on garde du voyage, par petits pas s’en venant, l’avancée se poursuivait paisiblement ; avez-vous vu pareil accoutrement déboussoler le moindre bourlingueur quelque peu délicat, quand dans un nivellement il s’écroule maladroit, de sa dernière foulée, il trottinait si gaillardement qu’une enjambée de travers lui échappa… Certes, cela ajoute des aventures vaguement coutumières, dans des endroits dorénavant non vierges ; elles innovaient vers un nouvel attrait des au-delàs, ce dont on ne connaissait nullement ce qu’ils apporteraient, et bien voilà ! maintenant vous savez, c’est ici, et bien là ! aucun préjudice sinon quelques traits, des coupes transversales sur des formes ligneuses démunies, que l’on brisa pour la route, pour qu’elle soit unie ; nul embarras ne les interroge en somme dans cet avancement, les hommes ; sans le comprendre peut-être, ils perpétuent un des premiers mouvements du vivant, son premier principe : « trouver le chemin ! Et si on ne le trouve pas, l’inventer en défrichant ! »