(parole entre deux sommeils – 27 juill. 2019 à 01h58)

—> 1. « İl », peregrinatio, livre 4, la chose, 138. du moment des hommes
—> interview de la chose ; À TERMINER !

Que disiez-vous de cet incroyable moment des hommes ?
Ce que je disais à propos de ce moment-là, eh bien, je ne sais ? C’était des êtres que l’on avait affublés de vertus exemplaires, malgré les tourments qui les agitaient, ils ne surent s’en défaire. Nous nous étions trompés sur quelques éléments de l’affaire. Leur monde était trop disparate et ils ne cessèrent de se combattre entre eux, aussi bien que contre des ennemis imaginaires, des rivaux, des êtres comme eux, tuant par crainte, par peur ! Ils finirent par manger leur bétail, ils imitèrent le fauve, ils copièrent de mille et une manières tout ce que la vie inventa, ils ne cessèrent de le remanier à leur façon, elle leur montrait toutes ses nuances, ses différences. Ce fut (furent) de bons copistes, de jouer avec les sonorités de l’air, perfectionner des langages que les oiseaux leur apportèrent ; s’en inspirer pour la parole et la musique comme le grillon leur apportait le rythme.
Quoi d’autre encore copièrent-ils ?
Ah oui ! Peut-être le plus élégant, le plus beau, celui de voler dans les airs. Quand ils voyaient l’oiseau, tout là-haut, ils en étaient jaloux. C’est pour ça que certains (quelques-uns) prirent des flèches et en tuèrent certains par jalousie, les mangèrent ainsi, abattues avec une flèche, au début ! Cela ne les empêche pas de voler à leur tour, dans les airs, plus maladroitement, pas vraiment d’eux-mêmes, à l’aide de machines, ils copièrent tant que ce n’était pas suffisant ! Mais qu’avait-on oublié ? Que fallait-il perfectionner pour que cela réussisse ? Peu de choses, peu de choses, en réalité, quelques détails de cette humanité…