(parole du matin - 1 mars 2016 à 7h51)
N’ayant pas de mémoire (ou si peu) je m’inventais à chaque moment toute une histoire, et je devais sans cesse ressasser mes idées noires ; à force en y repensant, à chaque fois j’y ajoutais des mots illusoires, à chaque instant j’oubliais et sans arrêt, sans répit je rameutais d’autres discours pour remplacer ceux égarés hier soir ; pour raffermir ma mémoire, je devais sans relâche raconter de nouvelles histoires !