(parole avant de dormir - 22 mars 2016 à 1h33)

(à terminer correction)

Voilà ! tout le problème que je vais avoir, dans la conception de l’ouvrage, c’est d’arriver à exprimer justement, ce qui transcende les choses, comme je disais tout à l’heure, ce qui fait qu’une œuvre quelconque marque les esprits, retiennent l’attention pour la plupart des gens, ce n’est pas forcément par les formes qu’il y a, mais c’est derrière les formes, c’est à dire c’est ce qui est derrière l’aura qu’à une œuvre qui fait qu’elle va marquer, l’aura d’une voix ou d’une grâce, d’une danseuse qui à une grâce exceptionnelle, d’un chant, d’un son… Cet élément supplémentaire qui se superpose à la forme principale elle-même, qui va apporter le petit plus, qui lui est exceptionnel et qui est imperceptible, indéfinissable ; et c’est cet élément-là, qui pour moi à travers une forme artistique et poétique, qui sera certainement là le meilleur support possible, c’est de l’exprimer et de le dire en tant que telle ; à la fois, c’est froid comme ça, mais si j’arrive à le percevoir, c’est très puissant ; si j’arrive à le mettre et à le transposer et le faire émaner de l’ouvrage, là euh… le travail sera atteint, puisque c’est le (seul) but justement, et tout le problème est d’avoir la capacité d’arriver à transcender cette expression-là à travers des mots, simplement des mots ; derrière les mots de l’ouvrage, et de la façon dont ils sont assemblés, il y a un autre langage qui existe, qui le transcende, qui n’est pas traduisible, et qui va être ressenti ou pas ; et s’il n’y a pas de cet élément qui est transcendant derrière, qui fait que dans un texte poétique il y a une beauté, s’il n’y a pas cette beauté qui la transcende, le texte n’a aucun intérêt ; même les mots peuvent être froids, technocratiques, bureaucratiques, tout ce que vous voulez, scolaire, mais ils n’auront rien quoi, donc ils ne seront pas intéressants, donc ils n’intéresseront pas ; ce qu’il faut c’est trouver l’élément transcendant de l’expression que je suis en train de chercher et que je suis en train de mettre, et qu’à tout moment il faut que je garde à l’esprit cet aspect-là, l’aspect transcendant qui va faire que le travail, l’ouvrage va être abouti, voilà, c’est un aboutissement qui va marquer une étape dans une vie, dans (pour) l’être qui va l’écrire ; et puis dans l’expression qui englobe tout, puisqu’on parle de tout ! Tout dans ce que je viens de dire depuis ces quelques heures que je ne cesse d’enregistrer, qu’il faudra que je mette par écrit, je parle d’un de tout d’une perception, et de cette information qui va rester, l’information que je mets (transcrit) à travers ce micro, à travers cet enregistrement et que j’espère pouvoir arriver à transcender en l’écrivant, et que tous ces éléments-là je ne sais pas pourquoi je les dis, je n’en ai aucune, euh… aucune connaissance, je ne sais pas, mais il faut que je fasse, c’est une nécessité, ça me donne un sens à ma vie certes, mais ça devient une nécessité, sinon ça pas de sens, ma vie n’a pas de sens s’il n’y a pas ça.

Le reste des problématiques humaines il faut s’en arranger comme on peut, mais le seul élément que je veux garder, dans mon existence terrestre, c’est là je rejoins İpanadrega dans son fonctionnement hein, parce que je parle aussi de moi-même en tant qu’être humain, hein, je ne pourrais pas parler du ver de terre, je ne suis pas un ver de terre, je suis un être humain… Et donc à travers l’histoire dite d’İpanadrega, j’essaye à la fin de l’ouvrage, d’atteindre ce tout, cette chose englobante qui dépasse la mythologie même des dieux, qui est complètement surannée, dépassée, ne veut plus rien dire, qui correspond à plus aucun avenir, mais du monde de maintenant, de la perception de maintenant, donc le fait historique des perceptions humaines et des grands rites spirituels, si vous voulez, appartiennent au passé puisqu’ils sont « datés ! » ; ici, on est dans le présent et on va vers l’avenir, on n’est pas encore daté, ça deviendra daté quand l’ouvrage sera terminé, pour ce qui concerne ce que je suis en train d’exprimer là, mais tant que ce n’est pas abouti, et donc les sons qui sont actuellement enregistrés ne sont pas transcrits, ça ne donnera peut-être rien… mais l’information elle, elle a été gardée, puisqu’elle est mémorisée ; (la suite) elle reste dans ma tête, il faut qu’elle passe de ma tête un autre support, et ce problème de transcendance (à tenter de transcrire) est le plus gros problème qui soit et le plus captivant qui puisse être donné à un être, et (aujourd’hui) je ne pourrais pas faire autre chose finalement, le reste ne m’intéresse plus du tout ! plus du tout du tout du tout… voilà voilà voilà… bon je vais dormir puisque…