(texte (??) - Le 30 mars 2016)

[brouillon de préambule]

—> version préparatoire à l’origine du préambule de l’édition 2017

(texte préalable)

En fait, tout a déjà été écrit, jadis ou il y a peu et dès maintenant ; je ne pourrais user d’artifices pour vous le cacher, votre instruction et votre mémoire, des apprentissages, vous le diront bien, puisque chaque mot prononcé ici a déjà été usité dans de précédents ouvrages, dans de précédents dits. Vous reconnaîtrez là ou plus loin, sûrement, une inspiration ou une autre ; et puis d’ailleurs, cela a-t-il beaucoup d’importance, là, où de mémoire en mémoire, se transmettent en de petits messages, des bouts d’expériences d’hommes, et resteront plus ou moins cachés, emmêler dans cet univers si grand, qui ne peut s’appréhender ni totalement et ne le serra peut-être jamais complètement ; c’est de là que viennent les mythes, les rites et les croyances, pour combler ce vide, cette absence qui intrigue et fait peur ; apaisez en inventant des certitudes, même si ceux-là, qui les ont écrites ou propagées, savent pertinemment que ce sont des mensonges, pour tranquilliser les gens et ne laisse transpirer aucun doute là-dessus ; c’est ainsi que l’on harangue les foules, les ameutes, les réveilles, avant les batailles, ces guerres d’orgueils qui n’intéressent que quelques-uns, les meneurs, amenant les troupes au champ de bataille, pour qu’elles se fassent trouer ah le cœur et puits le reste, et vous font croire à « cet honneur ! » ; qu’ils recueillent, ensuite, nouvelle croyance, la gloire de votre vaillance, de cela, ils l’attestent, le jure, devant certainement toutes sortes de dieux. Désormais, vous voilà prévenu ; qu’il ne subsiste ici aucune sorte de jeu où l’on dupe…

—> le récit original est perdu, noyé dans les multiples versions qui aboutirent à la version finale…

(version corrigée, du 30 mars à sept. 2016)

—> (préambule final de l’édition avortée de 2017)

En fait, tout a déjà été écrit, jadis ou il y a peu et dès maintenant je ne pourrais user d’artifices pour vous le cacher ; l’expérience, vos souvenances, des apprentissages, vous le montreront, puisque vous retrouverez chaque mot prononcé ici, dans de précédents ouvrages, dans de précédents dits ; et vous y reconnaîtrez, sûrement, inévitablement, une inspiration ou une autre ; de mémoire en mémoire, des bouts d’expérimentations d’hommes délaissent ainsi la trace d’une présence, un ajoutement à côté de ceux qui persistent, intriqués si petitement dans cet univers si grand ; l’appréhender totalement, cela se peut-il, il nous échappe de partout ; alors, pour combler nos ignorances, face à ce vide, cette absence qui intrigue, fait peur, et puis pour tranquilliser les gens, les apaiser, on inventa des certitudes ; c’est de là que viennent les mythes, les rites et les croyances, pour ne laisser subsister aucun doute et éviter les « désordres » ; c’est au nom de ces mythes, de ces récits, des mensonges que l’on y a mis, que se pratiquèrent les premiers crimes ; prétextes diffus pour haranguer les foules, les ameuter, les réveiller, avant les guerres, ces batailles, qui n’en intéressent que quelques-uns, chefs, maîtres ou seigneurs, ils vous y amènent en troupes, aux champs d’orgueils, pour qu’on y troue vos entrailles, ah ! le cœur et puis le reste… A-t-elle eu raison, la vie, en donnant à notre être, à ses membres anodins, ce semblant de liberté ? Jeunes progénitures de son règne, nous demeurons quelque peu égarés et agités de soubresauts, tout de même ; comment ferions-nous si, dans sa logique, elle cessait de nous réparer, de nous améliorer, nous abandonnant là, probablement jusqu’à notre fin ? Désormais, vous voilà prévenu, ici ne subsiste aucune sorte de jeu de dupe.

trente mars deux mille seize