fragments de 2019 à 2022

« À la fin, il ne restait que des bribes… »
Choses restantes, récits épars, classement chronologique, à trier…
(pour les archéologues de la mémoire, archives pleines de trous, puzzles, morceaux, à recomposer, faites comme vous voudrez…)

(texte manuscrit – 8 juill. 2019 à 23h30)

Ne plus parler que par bribes, ne plus chercher la cohérence à tout cela. Raconter l’histoire comme elle vient et tout ira bien !

(prétexte pour un roman, pour une excuse, celle d’un trop-plein, d’un barrage prêt à craquer, d’un pétage de plomb, un prétexte oui pour déverser toute cette mémoire accumulée qui ne peut se taire !)
Ça crie dans ma tête ! Ça crie et je ne sais comment faire pour que ça s’arrête !

(texte manuscrit – 16 juill. 2019 à 11h27)

Dans ce récit, les parties de dénigrement sont estimées peu glorieuses par le protagoniste des propos, il demande qu’on les enlève si possible, où les minimise, ou en tire une critique. Il s’excuse confus, sa misanthropie l’a débordé.

(10 août 2019 à 13h00)

Ça m’inquiète un peu, cette folie toute nette !

Nous avons ravalé quelque peu le récit, son récit vieillot…

C’est ça l’ennui, c’est qu’une intelligence puisse naître d’une profonde connerie !

(texte manuscrit – 21 août 2019 vers 20h30)

Ne pas parler au nom d’une discipline, d’un mode de pensée, ne parler qu’au nom de soi, parler d’une perception, quelle qu’elle soit.

(texte manuscrit – autour du 20 sept. 2020)

—> ajoutements, bribes

« il »
À la fin du premièrement : « je meurs pour que ne puisse se reproduire une vie comparable à la mienne (heureux de n’avoir pas essaimé à la manière de mes semblables)… »

Vulgaire, elle reste, sa vie de pouponnière.

On est un quoi ?
On est un con !
Mais non, la lumière !
Ah oui ! On est une lumière !

Il était vexé, alors il bouda (bouddha),
c’est ainsi qu’il s’éveillât, en boudant,
tel un bouddha s’éveillant !

(texte manuscrit – 23 sept. 2020 vers 11h30)

Entendu quelque part :
« la photo est une imbécile qui ne change jamais d’avis… »
Version :
« ces photographies sont des imbéciles qui ne changent jamais d’avis… »

(texte manuscrit – 24 sept. 2020 à 9h20)

Être né le cul entre deux chaises où l’on vous fait savoir (même inconsciemment) où serait votre place et quel est le moule qu’il faut adopter pour être adoubé d’un côté ou de l’autre, par l’une des chaises où le cul s’est posé.
Quelle que soit la chaise adoptée, vous aurez toujours le reproche sous-jacent de la caste à laquelle la chaise appartient. Cette impasse vexatoire issue de rites protecteurs désuets, devenus obsolètes avec le temps.
(à quoi bon m’étendre sur la question, si l’on ne me comprend ?)

(texte manuscrit – 29 sept. 2020 à 0h05)

Nous expérimentons des façons, des manières de poser les mots, nous n’en savons rien quant à la véracité d’une manière plus qu’une autre dans ces coutumes des sens accolés à chaque terme, la norme du moment…
Vous disiez quoi à cet instant ?
Ne laissez pas passer le temps si vous ne désirez pas que votre mot s’évanouisse !
En relisant la prose, décidez la meilleure manière d’exprimer un certain inexprimable si peu abordé, comme nous le faisons. Expérimentons, et ensuite, nous saurons (peut-être), pas avant ! (au risque d’être décevant ; après, ce ne sera qu’une histoire de publics, de complexes, d’ego, de mesure, d’entre-gens, qui sait ?)

(texte manuscrit – 3 oct. 2020 à 14h30)

—> ajoutements, bribes

(dans ce dédoublement du soi, l’un se regarde, et l’autre voit…)

Au fond de moi réside un imbécile qui n’est pas heureux (ni malheureux, d’ailleurs), contrairement à l’idée répandue qu’un imbécile soit toujours heureux, comme une maxime offerte aux idées simplistes pour résumer ce monde guère chaleureux, me disait un laid peureux, dans la forme où on l’avait déposé, il savait bien qu’il n’était pas chanceux, sa caste était celle d’un lépreux.

Bon, voilà, c’est fini avec les « eux » à la fin, pour une rime de rien, vous voyez bien, euh ?

Non, cela ne changera rien !

(texte électronisé – 15 nov. 2020 à 20h30)

Ah oui, j’aurais pu ? (répondre, faire, accomplir, etc.)
Alors demain tout au plus ! (répondrai, ferai, accomplirai, etc.)

—> ajoutements, autour et sur le récit ou bribes

« Défense des droits humains ! »
Que pour ma pomme, les autres (non humain) peuvent crever !
L’expression est impropre, voire sale, et égoïste !

(comme du vivant qui « déconne ! »)

(texte manuscrit – 6 déc. 2020 à 14h30)

Vilaines rides des temps nouveaux, il fallut que j’y accorde un renouveau… (idée comme ça, dans l’air du temps)

(texte manuscrit – 12 déc. 2020 dans la nuit)

« Ça fait des mois que je suis dans un émoi de moi », disait-il avec sa voix émue de tant de foi, tant de fois, sa pensée mise à nue, mise au rebut, tant il avait bu, il était tombé des nues.

(texte manuscrit – 13 déc. 2020 à 12h)

Comme si le monde était avéré,
comme si la honte était ajournée,
comme si la fonte des neiges était terminée,
comme si le monde était avéré,
comme si la fonte était ajournée,
comme si la honte était un jouet,
comme si ton monde était éliminé,
comme si un jour était qu’une matinée,
plus rien ne serait comme avant.

• Je mets (quoi) d’une voix, d’un visage, d’un sentiment, même si l’on me ment.
(le « mets » n’est pas adéquat, il ment, en effet, ajoutons des mots [maux])
• Je mets quoi, d’une voix, d’un visage, d’un sentiment, à maudire, même si l’on me ment ?
(variation, en aimant)
• Je mets quoi, d’une voix, d’un visage, d’un sentiment, pour séduire, même si l’on me ment ?
(inverser)
• Quoi mettre, d’une voix, d’un visage, d’un sentiment, pour séduire, même si l’on me ment ?

(parole du jour – 24 sept. 2020 à 16h07)

—> ajoutements, bribes, test, en testant le microphone électrisé
—> durée : 0’16

(avant toute chose, tester les instruments où l’on parloi)

« 1 2 3 4 5, je m’entends, oui c’est ça, c’est moi qui parle là en ce moment, qu’erre-je que fais-je, je parloi dans le microphone oi ! »

(texte manuscrit – début février 2021)

—> ajoutements, bribes

À propos de ce sort qui m’a déplu,
il est temps de partir !
Demain, je ne serais plus !

C’est un rapport des choses entendues,
c’est un compte rendu bien entendu,
c’est un rapport, un compte rendu des choses bien entendues…

(version)
À propos de ce sort qui m’a déplu,
à propos de ce sort qui a déplu,
il est temps de partir !
Demain, je ne serais plus !

C’est un rapport des choses entendues,
c’est un compte rendu bien entendu,
c’est un rapport un compte rendu
des choses bien entendues…

(texte manuscrit – courant mars 2021)

—> ajoutements, bribes

Elle lui caressait la joue,
ah la la y’a doux
ah la la y’a doux,
bien qu’elle fût plus jeune que lui
c’eût été pour elle comme son enfant
un air d’une charmante mélodie
raisonnait autour d’eux
et l’oiseau leur dit « tileduli tileduli ! »
Elle lui caressait la joue,
ah la la y’a doux
ah la la y’a doux,
bien qu’elle fût plus jeune que lui
c’eût été pour elle comme son enfant
au-delà de cette idée du couple
l’oiseau leur dit « tileduli tileduli ! »
Au-delà des mécontentements,
eux inventèrent un nouvel air,
merci à l’oiseau, il ajoute « tilodulu ! »
elle lui caressait la joue,
ah la la y’a doux
ah la la y’a doux,
bien qu’elle fût plus jeune que lui
ce fut comme son enfant
un petit air de contentement
que ne jalousèrent aucunement
les mouches et les abeilles
autour du campement

(parole de la nuit – 23 mars 2021 à 0h23)

—> ajoutements, bribes
—> durée : 0’50

Retrouver cette écriture qui semble idiote (maintenant), jadis, il y a déjà longtemps, où je m’imaginais un mélange des temps en disant « Firma Norma Cropa » : un futur, un présent et un passé, à travers des mots venus d’on ne sait où ? Retrouver cela…
(il y avait déjà l’idée d’une boucle !)

(texte manuscrit – 12 novembre 2021, vers 12h30)

—> ajoutements, bribes

Maxime :
« toute règle se doit d’être détournée et tout détournement se doit d’être à son tour détourné (contourné, bouleversé), et ainsi de suite… »

(trouvez tous les synonymes)

« un pur trouve toujours un plus pur qui l’épure… »

Et l’autre lui répond :
« moi, je construis des maisons… »
Et celui-là ?

Une sauvage agitation les démenait comme une sévère cohabitation…
Une sauvage agitation les démenait comme une banale cogitation…
Une sauvage agitation les démenait comme une amère cogitation…
Une sauvage agitation les démenait comme une sage cogitation…

Ces récits sont une étude qui s’étudie elle-même, tout en étudiant autre chose qu’elle-même, les dedans et les dehors ; tout est à appréhender par nécessité, du moment que l’on en éprouve l’idée (l’opportunité), sans frontières…

Contexte : influence de : la forêt…
Le lieu : la forêt, la maison…
influence antérieure, influence prédictive…
Mécanisme : le gène, le code qui te fabrique, l’orientation déterministe, ce que le concepteur du code, du gène, conçoit… (la chose)
(un principe s’établit selon des règles inconnues, en grande partie liée au contexte du moment, très certainement)

—> ajoutements, bribes

Lard compte temps porc un !
Lard content port hein !
L’art content pour un !
C’est à dire de l’art qui compte pour un !

(parole entre deux sommeils – 8 déc. 2021 à 2h39)

—> bribes
—> durée originale : 0’51 ; durée après retouches :

Vous verrez ! Tout s’éteindra d’un seul coup, plus d’énergie…
Vous verrez, tout s’éteindra d’un seul coup, plus d’énergie pour alimenter cette vie, elle aura tout pris, de la ressource qui lui donna la vie…

(parole entre deux sommeils – 16 déc. 2021 à 2h49)

—> bribes
—> durée originale : 0’42 ; durée après retouches :

Il contemplait ce monde, un monde fait d’ailleurs ! D’autres choses que lui ; iels, comme pluriel…

(parole entre deux sommeils – 16 déc. 2021 à 3h)

—> bribes, ajout, pour mémoire…
—> durée originale : 0’17 ; durée après retouches :

La chose qui vous agite tant, la chose qui vous agite tant, elle est au plus profond de vous…

(parole du matin – 17 déc. 2021 à 10h02)

—> note à propos d’une pensée perdue…
—> durée originale : 1’59 ; durée après retouches :

(un oubli de plus)

Regrouper le récit, à travers un… une synthèse, un récit en conclusion, qui serait une synthèse, par exemple : le protagoniste du récit est invité par un groupuscule de gens orientés politiquement, plutôt d’extrême droite, et qui à travers un malentendu, croient qu’ils ont affaire à une personne orientée vers leur même discours, à cause de propos que le protagoniste du récit avait eus dans le passé et qui furent mal interprétés, et… etc., etc.

(texte manuscrit – 12, 14, 15 janvier 2022)

—> ajoutements, bribes

Des Fougères
Visite au lieu saint en bord de mer
croisement de pèlerins aux allures des plus mystiques,
retour en navette pleine de monde, l’allée a fatiguer ma démarche
lendemain au bord de plage
mer au loin, marée profonde
des allers et retours sur la plage,
sur la route, à l’allée au retour
revient pendant trois jours
au loin le mont en bord de mer
très sain l’air pur fait du bien
récolte de coquillages dont un, d’un beau violet,
sur le sable il reluisait
beau coquillage qui m’appelait
c’est à peu près tout, le reste n’est pas reluisant
et à peu près laid
sauf en haut, le soleil aussi rigolait
reste là s’il te plaît, un temps froid qui me plaît
voilà, ça y est je vous fous la paix
derniers mots…
au matin, départ glacé
à la spatule, enlève le givre des glaces (des vitres)
quelques instants à racler à défaut de râler
comme un fait exprès pour la rime…
départ gelé, et soleil par-dessus les nuages
qu’il va peler, du moins on espère…
cette fois, le soleil sera dans le dos
à l’inverse de l’arrivée, l’autre soir tout givré
à quoi ça rime tout ce que j’ai noté ?
À rien ; je suis au bord de la jetée.
À la fin, il pourra dire « j’ai été ! »
Oh, c’est beau, n’en jetez plus !
On attend l’été vert michu,
vermisseau, vertu d’un soubresaut sans issue,
ah, la fin, tu te tues !

(versions)
Des Fougères
Visite au lieu saint en bord de mer, croisement de pèlerins aux allures des plus mystiques, retour en navette pleine de monde, l’allée à fatiguer ma démarche ;
lendemain au bord de plage mer au loin, marée profonde des allers et retours sur la plage, sur la route, à l’allée au retour revient pendant trois jours au loin le mont en bord de mer très sain l’air pur fait du bien, récolte de coquillages dont un, d’un beau violet, sur le sable il reluisait ; beau coquillage qui m’appelait, c’est à peu près tout, le reste n’est pas reluisant et à peu près laid, sauf en haut, le soleil aussi rigolait ; reste là s’il te plaît, un temps froid qui me plaît ; voilà, ça y est je vous fous la paix, derniers mots…
Au matin, départ glacé, à la spatule, enlève le givre des glaces (des vitres), quelques instants à racler à défaut de râler, comme un fait exprès, pour la rime… départ gelé, et soleil par-dessus les nuages qu’il va peler, du moins on espère… cette fois, le soleil sera dans le dos à l’inverse de l’arrivée, l’autre soir tout givré à quoi ça rime tout ce que j’ai noté ?
À rien ! je suis au bord de la jetée.
À la fin, il pourra dire « j’ai été ! »
Oh, c’est beau, n’en jetez plus !
On attend l’été vert michu, vermisseau, vertu d’un soubresaut sans issue, ah, la fin ? Tu te tues !

(texte manuscrit - début février 2022)

Où hominidé hominida espère faire une découverte,
celle de qui il est et d’où il vient ?

(version)
Là où hominidé hominida désespère de faire une découverte,
celle de ce qu’il est et d’où vient-il ? Se dit-il !

Ils sont hauts vos parleurs,
exactement, vu d’en bas ils sont hauts
vos p’tits hauts sont parleurs,
vu d’en bas, ils sont hauts
ah ça oui, ce ne sont pas des bas parleurs
ceux-là, ils sont oh, à l’heure !
Il est dix heures !
Mer si vous voulez,
il dit qu’il part à d’Ox,
c’est où Dox ?

bruits des bombes

(parole du matin – 26 févr. 2022 à 7h26)

Bruits des bombes, au loin
bruits des bombes dans ma tête
bruits des bombes, au loin
bruits des bombes dans ma tête
et qu’est-ce que je fais…
et qu’ai-je fait pour que cela m’entête ?
Bruits des bombes dans ma tête
et qu’ai-je fait pour que cela m’entête ?
Et que voulais-je, une paix ?
Et que voulais-je, une paix !
Mais non, au loin, bruits de bombes
bruits de bombes et je m’entête
pour une bouchée de paix
un calme soudain
après le bruit des bombes ce matin
et qu’ai-je fait ?
Et qu’ai-je fait ? Rien !
À cause de ce bruit des bombes
bruits des bombes dans ma tête
ce qui m’entête au matin
et qu’ai-je fait ? Rien !
À cause de ce bruit des bombes
bruits des bombes, au loin
bruits des bombes, et qui m’entête
dans ce souffle qui m’assaille, au loin !
Au-dedans de ma tête
dix mille bombes qui m’entêtent
dix mille bombes au-dedans de la tête
souffle énorme, mon corps vacille !
Qu’ai-je fait ? Rien !
Et qui m’entête
dix mille bruits de bombes  
au-dedans de ma tête !
Vais-je sauter, vais-je m’enfuir ?
À cause de ce bruit
bruits de bombes au-dedans de ma tête
je ne sais, aujourd’hui je ne sais ?
Quoi faire, quoi faire
quand des millions de bruits de bombes
vous entêtent, vous entêtent !

s’en aller…

(parole entre deux sommeils – 15 mars 2022 à 0h41)

Je m’en vais
par-dessus toute vie
par-dessus toute envie,
je m’en vais,
par-dessus le sort
que l’on enchaîne
par ce dessus tout
ce que l’on croit et dénie
je m’en vais
par-dessus toute vie,
par-dessus toute envie,
je m’en vais
vos croyances et vos dénis
par qui je vais, par qui je viens
je m’en vais.

Qui es-tu
chose qui me parle
petite chose qui m’anime
pourquoi tu me dis
« je m’en vais »
la vie qui m’anime
et la chose qui te parle,
elle s’en va
par-dessus toute vie,
par-dessus toute envie,
« je m’en vais »
me dit-elle d’un air
qui pourrait paraître grave
et pourtant, pourtant,
au soir, la lune resplendit,
il fait beau, ah !
je m’en vais, malgré tout,
elle répond « je m’en vais »,
et si je m’en vais de toi,
si je m’en vais de toi
que resteras-tu de toi, rien,
je m’en vais
je m’en vais…

bribe du soir

(texte électronisé - 29 mars 2022 vers 20h30)

Au levé du jour, je me prenais pour un roi !
À la fin du jour, je n’étais qu’un abruti !
Entre ces deux moments :
ingurgitation d’une Araignée,
dans le tuyau des crasses que l’on oublie,
écrasement d’une Mouche assoupie…

dégradation

(électronisé du 3 avril 2022 vers 17h30)

Mauvaise nuit,
mauvais jour,
quelques maux (mots)
à ajouter
à nos amours,
parmi les décombres,
toujours…

Mauvaise vie,
mauvais tour,
quelques mots (maux)
à ajouter
à nos détours,
parmi les dais d’ombres,
un jour

Mauvaise pluie,
mauvais jour,
quelques eaux
ah à tentez
là nos atours
bénissent les laides tombes,
au four

Mourais-je au lit,
oh vain tour,
quelle queue peau
à attendez
anneau ajour
j’ai mis l’aide ronde,
autour

dégradation…