(parole en marchant – 15 août 2019 à 19h50)
—> ajoutements, de l’auteur et du scribe
Ajouter dans les ajoutements, justement : une petite note en exergue, à propos du droit d’auteur, tout ce que j’ai déjà annoté, un peu d’une manière disparate, les réunir à travers le même thème ; l’embrouillamini que cela va susciter, ce problème du droit de l’écriture et de l’auteur et tous ces trucs ; faire un chapitre spécifique, une annotation ; à trouver un titre spécifique où je le renvoie à l’argutie systématiquement, au chapitre concerné. En rire déjà d’avance, de l’embarras que cela suscite, rendez-vous compte : écrire un ouvrage et ne pas vouloir en être l’auteur ?
Mais à quel titre, cette façon d’accrocher à chaque fait humain, un nom ? C’est un souci moderne, s’en soucia-t-on des esclaves, des ouvriers, qui construisirent les pyramides ou les cathédrales ? Cette notion du titre de l’œuvre est une exaspération de l’ego qui apparut à ce moment-là, depuis, en gros, une certaine renaissance en Occident, et après à l’époque « lumineuse » dit-on, où il fallait absolument que l’on annote ceux qui voulaient vivre de leur plume. Ils trouvèrent cette manière pour voir ? L’individualité, de l’amas de cellules qu’ils représentent, qui désirent être représentées et nommées, pour un titre, une trace dans l’histoire des hommes. Eh bien, je remets en cause cela ; oh, c’est facile, puisque quand le problème se posera pour moi, je ne serais plus là, je m’en foutrais de vos débats, de vos chienlits à ce sujet, de vos récupérations… Moi-même, j’ai piqué à droite à gauche, évidemment, tous les mots que j’y ai mis, la plupart furent inventées avant moi, on ne va pas mettre (indiquer) à chaque mot qui (en) fut l’inventeur, on en est à ce point, moi je vous le dis, c’est exaspérant !