(parole entre deux sommeils – 31 mars 2016 à 5h41)

Je disais tout au début, dans des préambules débutants :

« ce récit est une commande, en quelque sorte, ce récit il m’a été demandé de le rapporter ; de ce récit, il m’a été demandé de le rapporter, à travers ces écrits ; n’y voyez pas là une légende, un mythe, une croyance nouvellement rapportée, ce serait plutôt l’inverse. De ces écrits, il m’a été demandé, qui furent pour moi comme une nécessité ultime de les rapporter, ici. Le sont-ils vraiment de moi, puisque tout a déjà été dit, et que les mots que j’use ont déjà été prononcés à plusieurs reprises ; et de mémoire d’homme, de leur empreinte émise, eux n’ont fait que leur apporter cette mémoire, leur apportée, réassemblée nouvellement en ce récit… »
Mouais ! suis-je convaincu ?

(parole du matin - 31 mars 2016 à 5h52)

L’auteur ici n’est qu’un passeur de mots ; des mots lui sont venus, il les passe en écrit, et vous les donne tels qu’ils lui sont advenus, ah ! mais… pfft !

(parole du matin, 31 mars 2016, à 5h58)

—> vierge, droit, auteur, copyring

(version originale)

livre vierge
(il cherche ses mots)

L’auteur y fait ce pari ici, « combien de temps l’ouvrage restera impollué des autres hommes ? Combien de temps l’ouvrage restera impollué des autres hommes ? C’est-à-dire, d’autres inscrits… c’est-à-dire, que d’autres inscriptions y seront mises, autres que celles de l’auteur, ces références, ces noms d’éditeurs, ces prix, ces mentions légales ; combien de temps l’ouvrage en restera démis ? Car l’auteur n’en voulait… n’en voulait guère, mais que les autres hommes veulent qu’il y soit mit… »

—> voir montage du 5 août 2016, ce pari ici (copyring)