(parole avant le sommeil – 8 sept. 2019 à 0h47)
—> 1. « İl », le détachement, 189.
—> dialogue avec une inspiration absente (le scribe, avant qu’il parte)
Comment voulez-vous que j’y arrive, je suis loin d’être performant à toute chose dont vous avez besoin ; je n’ai que quelques rudiments de l’usage courant, je ne suis spécialiste en rien véritablement, vous vous trompez avec moi, que voulez-vous que j’apporte de plus ? Vous ne répondez pas, il n’y a plus de dialogue, je ne suis plus dans la forêt, où l’inspiration vient si bien, là, vous ne me dîtes plus rien… Que voulez-vous que j’invente ? Tout un stratagème dans cette vie peu amusante…
Le petit point rouge qui me dit que tu mémorises ma voix, je le vois, son rayonnement m’inspecte, il dit « cause encore, que je m’humecte de ta voix, celle qui s’emmagasine dans ma petite mémoire de machine enregistreuse… » Et moi, je n’ai rien à dire, que voulez-vous que j’invente dans le stratagème. J’en ai déjà beaucoup dit ; et là, que voulez-vous me faire dire (de plus), rien ne vient ! J’ai appuyé sur le petit bouton des recordings, pour que la chose se mémorise, la chose du dedans de ma tête, qui me dit tant et qui m’entête. Mais pas ce soir, avant le grand sommeil, rien ne se passe, rien ne vient (il bâille)… Voudriez-vous arrêter la machine, que ce serait bien ?
Voilà, j’ai caché l’élément (lumineux) qui me dit que tu enregistres, le petit voyant rouge de la machine… Je vais attendre un peu, peut-être ça va venir ? (il bâille à nouveau)
Je suis un peu tout cabossé, vous savez ! De quel usage ferez-vous de plus de moi, après que je fis tout cela, écrire ce récit, tout ce tralala, hein ? (il bâille encore)
Non, je ne vous dis rien ce soir, rien ne vient, arrêtons là, je vous pris !