(parole entre deux sommeils – 11 sept. 2019 à 01h23)

—> voir : 1. « İl », détachement, 190. il n’y croit plus… le scribe…

 

Sur le scribe

Essayer l’argument : il n’y croit plus à cette histoire, et c’est pour ça qu’il s’en va, le scribe de la première histoire du premier racontement !
Essayer cet argument : il faut en sortir, le dire carrément il s’est fourvoyé et l’inconnu dont il parla a disparu… (mais il lui avait tout laissé)
(ajout)
On sut plus tard, grâce aux recherches du robote, qu’il changea de forme, il disparut de la vision des hommes, c’est raconté à partir du détachement…

(parole entre deux sommeils – 11 sept. 2019 à 1h31)

—> ajoutements ?, préambules débutants ou autour et sur le récit ***

(analyse du robote : révéler qu’à un moment, il vous ment ?)

La trace dont je vais vous parler débuta il y a à peu près soixante ans. La trace en question était une perception, un mode d’évolution, une prise de conscience, elle se produisit lors d’un geste inapproprié qui blessa quelqu’un, et ce geste transforma radicalement les convictions de celui qui l’accomplit. Ce n’est que cinquante ans plus tard, environ, que la concrétisation d’un récit précis ayant pour origine ce geste impromptu commença à s’édifier d’erreur en erreur, il tenta de les corriger à chaque fois.
Il devait démarrer par un racontement, un récit ; il fallait bien un point de départ, on prit les quelques bribes d’écritures antérieures et toute la présence d’une mémoire de quelques individus que l’on imagina, mais cela ne suffisait pas, le personnage du début, que l’on considérait comme l’idée centrale, ne suffisait plus. On se trompa de nom, et le titre de ce racontement, de ce récit n’est effectivement pas un nom, mais plutôt une phrase très courte qui parle de nos origines, dans un langage ancien d’un peuple indéterminé. Le récit s’enchaîna de commencements sans cesse interrompus par des pensées, des perceptions nouvelles transformaient l’histoire. Un évènement important se produisit quand on retrouva un très vieux texte d’il y a au moins trente ans qui commençait le récit à travers un personnage innommé. Cette retrouvance, avec cet ancien écrit totalement oublié, modifia radicalement le scénario de l’histoire que l’on souhaitait, désirait raconter. Cela prit au dépourvu le scribe et la petite mise en scène qu’il fit pour amener ce premier racontement, ce premièrement. Il dut décrire comment il eut à s’en sortir, de cet enchevêtrement devenu inapproprié à cause de ce récit ancien retrouvé, qui bouleversait tout, finalement. Et ce texte, on ne pouvait l’éviter, il était trop important (il déclenchait un des premiers déemboîtement). Alors on s’interrogera sur les différentes tentatives d’un scénario possible, il s’avéra encore que l’on se trompa également dans le déroulement de l’histoire, une autre se produisait dans l’histoire elle-même, des boîtes qui s’emboîtent et se déboîtent, cela n’en finissait pas. Il fallait résoudre le stratagème et peut-être ne rien changer véritablement aux cheminements initiaux que l’on avait trouvés. Au final, sans doute ne devait-on pas raconter une histoire avec la prosodie habituelle d’un début, d’un déroulement, et d’une fin telle que cela se fait quand on élabore un roman, par exemple, ou tout laisser comme cela, en plan ? Le scribe eut bien l’idée de s’en échapper, de ce « premièrement » ; le récit relate comment il s’en sortit en partant, abandonnant tout en plan, confiant au robote le soin de mettre un peu de cohésion dans tout cela, cet agencement-là, et de la description de « cette chose, le truc, le machin » que l’on y ajoute !

—> 0. ilem, entredeux, trace, histoire, récit, scribe (extraits) ***

(extrait de l’original vers 9’34, filtré vers 4’15)

Au jour d’aujourd’hui, on se doute de quelque chose : que l’on n’a pas toutes les briques du racontement final ? Tout nous vient peu à peu, on comprend que des évènements s’emboîtent et se déboîtent comme l’on peut ; il y manque un élément crucial, une clé, à tout cela ? Le pourquoi du comment, le pourquoi d’un pareil récit ! Comment s’en sortir afin de le finaliser, ce premier racontement devenu si complexe, alors qu’au départ il était relativement simple, eh, que ces histoires dans les histoires, amenant à d’autres histoires ; et d’histoire en histoire racontée, on en sortait plus de cet engrenage, de cet engrenage où tout s’emboîte et se déboîte sans que l’on sache véritablement pourquoi. Eh, que le cheminement serait peut-être là, aussi, dans ces emboîtements inconséquents qui nous font perdre le fil initial de l’histoire du début. Le récit devenait bien grand, adulte, il devait vieillir dorénavant, atteindre le stade ultime où l’on ne pourra plus faire marche arrière, où il devra se construire réellement et s’achever à un moment précis…
On le sentait bien, ce racontement ne voulait effleurer ni le roman, nous le disions déjà auparavant, ni le récit du philosophe, du sociologue, ou de tous les spécialistes de toutes les disciplines que l’on énumérera par moments ; d’aucune science évidemment, effectivement rigoureuse, dont on pourrait prétendre être un des experts… de rien du tout, justement, ni copier l’écrivain en quoi que ce soit, l’essayiste, le journaliste, tout être désirant avoir une notoriété à partir de ce qu’il écrit. L’élaboration de ce récit ne touchait assurément à rien de tout cela véritablement. Nous le disions déjà auparavant, ici, aucun désir d’un quelconque droit d’auteur à y mettre ; sinon dans l’action d’une sorte de fondation à but non lucratif utilisant les possibilités d’un amoncellement de quelques monnaies pour permettre l’essor d’un machin ordinaire, au but non pas humanitaire, il ne s’agit pas que des hommes, mais pour le service de la vie en général, dans toute son essence et non pas uniquement dans la sauvegarde de ce qui n’était qu’humain. C’est peut-être là que la clé de l’histoire va se résoudre, pense-t-on à cet instant. Dans cette élaboration nouvelle qui marque une certaine originalité quant à sa finalisation, si elle prend cette tournure, il est fort probable que l’entendement des autres en soit quelque peu brouillé, ou n’y comprenne plus rien ! Ben oui, toute la méthode ne s’adresse pas qu’à une logique réellement humaine, une intelligence purement de l’espèce ; on tente de tout appréhender sans distinction de clan. On se pose véritablement la question de ce qui est vivant en nous, et où cela nous mène individuellement, mais globalement aussi.
Ce questionnement insidieux, qui de tout temps, exalta les esprits tels que les hommes, mais la vie en général (une intuition profonde nous amène à l’existence d’un tel état insoupçonné). Chaque être, à son niveau, est dans cette réflexion, et le mécanisme d’évolution qui lui permet de subsister possède dans sa structure intime, probablement sa génétique la plus subtile, une des clés de ce processus qui l’anime. Cela nous fait dire que l’on parle ici du vivant et à la fin de ce récit l’on pourrait résoudre la question afin de tenter d’approcher la réponse possible, elle se produira, ou réalisera, donnée à la fin du racontement, on ne peut le savoir avant !
C’est aussi donc, l’histoire de la construction de cette narration que nous sommes en train d’élaborer, ces préambules, ces explications entremêlées s’ajoutent avec à chaque fois toujours une petite information supplémentaire qui nous éloigne du récit initial et nous rapproche (en quelque sorte) d’une substance fondamentale *(d’où la confusion éventuelle entre un leurre, une spiritualité et la réalité toute crue de notre essence), c’est curieux ? Et dans l’apaisement que cela suscite pour le scribe, pour l’être en général, il doit affronter la volonté d’accomplir ce racontement, pour y trouver quoi, un solutionnement, une réponse, absolument ! Et de ce côté-là, il n’a pas à s’en inquiéter (c’est comme une légère voix intérieure qui le lui rappelle).

Voilà où nous en sommes. Apaise-toi, petit écrivaillon, petit scribe ! Nous te disons : « tranquillise-toi ; ce récit se déroule normalement dans son racontement, comme il se doit, et il te vient là, tu es en train de le mémoriser, ce n’est qu’une suite ; elle s’ajoute à ce qui existe déjà, c’est tout le principe du vivant que tu égraines dans ce récit, sans le savoir initialement, tu tentes d’en attraper les moindres bribes et de les décortiquer dans toute la diversité qu’une créature puisse être représentée, dans tout ce qu’il lui fait penser, dans ce qu’il peut imaginer, à toutes choses, à tous actes, peu importe ce que c’est ! Inutile donc de raconter une histoire véritable, avec une logique appréciable. Elles existent bien les histoires au-dedans, certes, elles ne sont qu’une partie du racontement, l’histoire (le récit) va bien au-delà ! Alors le nom, le titre qui permet de rassembler sous ce vocable, tout ce racontement, semble bien illusoire. Peut-être pas ? Pour l’instant, il n’est absolument pas question de le changer ce titre, il résume bien la chose, non, tout viendra au bon moment. Ne t’inquiète pas ! »

Voilà cela me vient et m’apaise ! « Vis ta vie ! » Écris ce que tu as à écrire, transpose-les ces paroles ; elles viennent sans se soucier d’une quelconque logique ni d’une quelconque raison, tu ne maîtrises pas cette façon d’exprimer les choses, elles te viennent à l’improviste, alors, fais avec ! Fais avec !
Quoi rajouter d’autre ? Tu dois dormir, te voilà apaisé, cela t’empêchera pendant quelques instants, quelques heures, quelques jours, de te poser de plus amples questions à propos de ce qui te tarabuste l’esprit ; tu pourras passer à autre chose, et t’en voilà tout étourdi, de quoi t’endormir un peu…

(parole entre deux sommeils – 11 sept. 2019 à 2h05)

(ceci est une note)

Une idée survient dans la méthode de présentation, mais qui pourra se dessiner véritablement qu’à la fin : donner les différentes orientations du récit qui correspondent à chaque volume et orienter le lecteur vers les différentes briques boîte en question, aller pour tel récit, à telle page, ainsi de suite, à travers un résumé qui serait fait de chaque partie, reprendre le principe du sommaire approximatif !

(parole du matin – 11 sept. 2019 à 6h58) ***

—> Intermède entre 1èrement et 2èmement ? intrusion d’une pensée annexe

(analyse du robote : révéler qu’à un moment, il vous ment ?)
—> à mettre probablement en dialogue ; mais dialogue entre qui et qui, le robote et qui ?

Vous pouvez commencer ce récit par n’importe quel chapitre, ne vous inquiétez pas, ils ne s’y racontent aucune véritable histoire *. Par où vous débuteriez, on arrive toujours au même endroit, aux mêmes conclusions, aux mêmes stratagèmes, ceux ou celui d’une mémoire délaissée.
Peu importe le chapitre par où vous avez commencé, à un moment ou à un autre, vous verrez du discours ne cesser de le recommencer. Il n’y a pas d’histoire commune à entendre, de celle habituellement racontée, ni roman ni philosophie ni quoi que ce soit à ajouter à un entendement commun aux hommes ** ; tout est éclaté, revisité, et l’on ne cite personne. Il ne s’agit pas ici de dire que l’on a réussi un quelconque exploit, ou performance ; de cela aussi on l’a déconstruit, le stratagème, ou du moins essayé de le déconstruire. Le propos n’est pas non plus de tenter d’apporter la possibilité d’un ego contenté à travers ce récit. De l’ego aussi, on s’en est occupé ni approprié quoi que ce soit dans la marge…
Ce récit est une mémoire délaissée qui ne raconte rien de commun. Prenez-le comme une folie guère plus ordinaire du récit des hommes ; parmi tous les romans lequel devrais-tu copier, non, on ne copie vraiment rien, véritablement ; même si l’on s’inspire en grande partie de toutes les formes de ce qu’ils ont déjà déposé, les mots sont en fait les mêmes, vous les comprendrez…
Commencez ici ou là, où vous voudrez, par autant de chapitres que vous souhaiteriez aborder, désirerez, ne vous en inquiétez pas, si cela vous tracasse. Ceci est le récit d’une mémoire délaissée, que l’on espéra vierge de tout regard ; aucune lecture autre que celle du scribe parce que cela lui venait ainsi, tous les éléments d’une inspiration, l’inspiration elle-même apportée par une voix ; et l’on tenta toutes les formes possibles et imaginables d’un récit relaté, inachevé, polymorphe et décomposé.
C’est pour cette raison, nous vous le disions, il n’y a pas, ici, d’histoire véritablement exposée, pensez plutôt à l’amalgame d’une multitude de racontements justement, ils ne sont pas forcément sans queue ni tête, et cela pourrait vous détourner du discours habituel de l’histoire racontée, celle-là continuelle, celle-là sempiternelle…
Nous vous le disions, nous ne tentons aucun exploit, aucune mainmise, n’y recherchant aucune gloire, ne satisfaire aucun ego ni quémander un quelconque droit pour ce récit autre que celui d’une vulgaire raison, tant que nous vivrons ici. Cette parole est celle du scribe, il transcrivit tout ceci ; quelques éléments de sa folie aussi (au-dedans, probablement). Prenez en ce que vous souhaitez, et par là, commencez par quelques chapitres que vous voudrez, cela n’a pas beaucoup d’importance par où vous débuterez. Après que vous eussiez lu tout ceci, ne vous laissez pas décourager comme vaincu d’avance, parce que cette mémoire serait illisible, sans cohérence, n’y voyez pas ici la tentative d’une justification ; seulement la volonté de trouver la raison du pourquoi du comment, où l’on en arrive à écrire tout ceci, aussi, là-dessus, on a raconté.
Vous voilà donc prévenu, nous y reviendrons plus, nous n’y reviendrons plus !

(en titre)
Petites notes d’analyse robotiques (le robote décortique la logique de cet hominidé)

(à insérer dans le dialogue)
* C’est faux, il vous ment !
** Il vous ment toujours, il s’en abreuve… C’est une coquetterie dans sa rhétorique, un argument ajouté pour susciter la curiosité, une publicité déguisée !

(ajout du 29 févr. 2020 à 9h30)

Questionnements ?

Mais ce robote, est-il si robote que ça ?

Que voulez-vous dire ?

Il n’a pas le sens des robotes communs, il semble d’une autre intelligence, est-ce vrai qu’il nous ment ?

Je ne sais pas !

Quelle est son intention ? Ma peur survient. Est-il bon ou mauvais, ou ni l’un ni l’autre, est-ce un… (mutant, nuisant ?) au-delà de nos vies, une entité dont nous ne voyons que le bras, ce robote dont vous me parlez tant ?