(parole du matin – 17 sept. 2019 à 6h22)

0’22
Au début, il y a un monde… au début, au tout début des débuts, il y a un monde dont on ignore tout. On s’imagine, nous, la bête qui s’anime, comme cette sorte de commencement à tout.

Avant ! Avant le début, on ne sait pas ! Avant, il existait probablement autre chose dont nous ignorons tout ; nous commençons à discerner un début, un commencement à notre monde de maintenant. Il commença en effet, d’une certaine manière, parce que nous en avons décelé quelques traces. (Ensuite) il y eut le commencement de nous, ce que nous sommes, mais nous-mêmes, nous ne sommes qu’une conscience de quelque chose qui nous forme (assemble). Au départ, dans l’ignorance du reste du monde et avec l’âge, des perceptions nous amènent une compréhension d’une (qu’une) vastitude qui nous dépasse complètement. Alors, tout dépend où nous mettons le début de toutes choses ; au début de nous-mêmes (ou) au début des choses ? Ce n’est pas pareil ! Eh, nous voilà dans un drôle d’appareil (dilemme), à vouloir définir le monde des choses qui nous animent. Dans ce commencement, s’il en eut un, il y a eu la constitution des briques qui nous assemblent, ce qui nous constitue (comme pour) toute entité tout corps sévissant dans ce monde. Nous nous apercevons bien maintenant que nous vivons, puisque c’est le mot à employer ; nous vivons donc dans une vastitude incommensurable où ce n’est pas (de) nous réduire, de nous considérer comme une chose infime, c’est un fait ! Nous commencerons donc par un début qui intègre tous ces aspects, sans absolument vouloir tout définir, ce qui prendrait un temps incommensurable, et gâterait notre avenir, nous mettons un début d’une trace à la perception du monde à partir des traces que nous laissâmes jadis, et qui nous instruisirent sur ce que nous sommes, et sur ce que nous faisons là ! Vous allez me dire que tout ça, ce n’est pas très clair, en effet ! Parce qu’on ne sait pas faire autrement, tous ces aspects furent mis dans des boîtes ; mais ces boîtes, puisque nous ne trouvons pas d’autres mots, ne sont pas totalement fermées et contiennent des ramifications d’elles-mêmes à l’infini, sans cesse entremêlé à d’autres boîtes qui amènent des boîtes, encore et encore… Et, de boîte en boîte, nous amène au (le) racontement d’un récit ; voilà où nous mène tout ceci, un récit, une trace délaissée. Eh qui, si vous lisez ceci, vous ne faites donc que commencer à parcourir un long, très long énoncé, qui de boîte en boîte, vous mènera dans des endroits probablement insoupçonnés. Bon courage !

(parole du matin – 17 sept. 2019 à 6h40)

Nous-mêmes, nous sommes connus… pardon, je reprends !
Nous-mêmes, nous sommes contenus dans une boîte, dans une enveloppe, dans une enveloppe charnelle, qui fut constituée auparavant et dont nous n’en avons aucun véritable contrôle, tout s’insinue à notre insu et au-dedans de cette enveloppe nous émergeons ; nous émergeons pour vous dire ceci, on ne sait pas faire autrement, que de raconter ainsi, voilà, c’est dit !

(version)

Au début aurait existé un monde… Au début, au tout début des débuts, il y eut un monde dont on ignore tout, on se l’imagine ainsi, nous la bête s’animant du coin, comme une sorte de commencement à tout.
 

Avant ? Avant le début, on ne sait pas ! Avant, il existait probablement autre chose dont nous ignorons tout ; nous commençons à discerner un début, un commencement à notre monde de maintenant. Il commença en effet, d’une certaine manière, nous en avons décelé quelques traces. Ensuite apparut le commencement de nous, ce que nous sommes, eh, nous-mêmes, nous sommes conscients que quelque chose nous assemble. Au départ, dans l’ignorance du reste du monde et avec l’âge, des perceptions nous amènent une compréhension, qu’une vastitude nous dépasse complètement. Alors, tout dépend où nous mettons le début de toutes choses, au début de nous-mêmes ou au début des choses ? Ce n’est pas pareil ! Eh, nous voilà dans un drôle de dilemme, à vouloir définir le monde des choses qui nous animent. Dans ce commencement, s’il en eut un, il constitua les briques qui nous assemblent, nous composent, comme pour toutes les entités, tout corps sévissant dans ce monde (de ça, nous l’avons déjà dit). Nous nous apercevons bien maintenant que nous vivons, puisque c’est le mot à employer ; nous vivons donc dans une vastitude incommensurable où ce n’est pas de nous réduire, de nous considérer comme une chose infime, c’est un fait ! Nous commencerons donc par un début, il intègre tous ces aspects, sans absolument vouloir tout définir, ce qui prendrait un temps considérable, et gâterait notre avenir, nous mettrons le début d’un vestige à la perception d’un univers à partir des traces que nous laissâmes jadis, et qui nous instruisirent sur ce que nous sommes, et sur ce que nous faisons là ! Vous allez me dire que tout ça, ce n’est pas très clair (que de répétitions !). En effet ! Parce qu’on ne sait pas faire autrement, tous ces caractères furent mis dans des boîtes ; mais ces boîtes, puisque nous ne trouvons pas meilleur mot, ne sont pas totalement fermées et contiennent des ramifications d’elles-mêmes à l’infini, sans cesse entremêlées à diverses boîtes amenant à d’autres boîtes, encore et encore… Et, de boîte en boîte, apporte le racontement d’un récit ; voilà où nous mène tout ceci : un récit, une trace délaissée. Et que si vous lisez ceci, vous ne faites donc que commencer à parcourir un long, très long énoncé, de boîte en boîte, vous emmènera dans des endroits probablement insoupçonnés. Bon courage !

(à 6h40)
Nous-mêmes, nous sommes connus… pardon, je reprends !
Nous-mêmes, nous sommes contenus dans une boîte, une enveloppe, dans une enveloppe charnelle, constituée auparavant par une suite d’évènements qui remontent à bien longtemps et dont nous n’en avons aucun véritable contrôle, tout s’insinue à notre insu et au-dedans de cette enveloppe nous émergeons ; nous émergeons pour vous dire ceci, « on ne sait pas faire autrement que de raconter ainsi », voilà, c’est dit !