(parole avant le sommeil – 23 sept. 2019 à 0h23)

—> de l’ouvrage, et variation du propos (ajoutements, préambules débutants ou autour et sur le récit)

Mais infiniment, c’est quoi cet ouvrage ?
Ah ! Vous me demandez encore d’en parler, de tourner autour du pot…
Mais c’est quoi ce que vous nous amenez là, ces innombrables pages ? Oui, vous aviez répété sans cesse auparavant qu’il s’agit d’une trace laissée par quelques vivants, quelques entités du genre « deux-pattes », qui dans un trou paumé écrivit tout ceci, à l’écart de tous, l’ébruitant le moins possible, la chose (racontée) ; pour ne pas être dérangé, ne pas trop en parler, ne pas s’en vanter, écrire une petite diatribe (d’abord) qui devient (peu à peu) un gros paquet de mots assemblés, écrire une petite diatribe au début qui vous déborde ensuite et devient un terrible commérage…
Oh ! Terrible, je ne sais pas, ce n’est peut-être pas le mot ? Si nous revenons aux sources, nous pourrions dire qu’il s’agit d’une tentative de mémoire, globale, totale, qui s’établit à travers l’émergence d’un être, dans ses élucubrations, ce qu’il exprima, ressenti, désira mettre, tout aborder d’un seul trait, un vaste trait qui n’en finit pas de raconter, en se déformant sans cesse, s’interrompt et reprend, se déforme, met des points, des virgules, des lettres, des phrases, un ouvrage sur des papiers empilés, c’est tout ça… Mais vous allez me dire, c’est commun au reste, bien d’autres ont déjà fait ce genre d’amoncellement d’écritures… évidemment ! Mais ici, l’ouvrage se veut unique dans sa facture, en tentant d’aborder les choses sous un biais diffèrent, il ne veut être d’aucune caste, d’aucune méthode, en imitant plus ou moins quelques travers humains, mais sans pour autant en retenir une plus qu’une autre (de méthode). Aborder tous les genres, puisque ce fut l’idée. Aborder toutes sortes de propos qu’il vous vient de traverser… Et (dès) qu’ils vous viennent, de les traverser, les déposer, les transcrire, n’en faire qu’à sa tête, et peut-être, aussi, en finir ?

—> de la tentation de tout prendre, tout englober, et de ne rien jeter, de considérer que tout se vaut, une nouvelle tentation d’un mythe, etc.

(version : le propos a évolué, 18 janv. 2020 vers 11h)

Mais infiniment, c’est quoi cet ouvrage ?
Ah ! Vous me demandez encore d’en parler, de tourner autour du pot…
Mais c’est quoi ce que vous nous amenez là, ces innombrables pages ? Oui, vous aviez répété sans cesse auparavant qu’il s’agissait d’une trace laissée par quelques vivants, quelques entités du genre « deux-pattes », qui dans un trou paumé écrivit tout ceci, à l’écart de tous, l’ébruitant le moins possible, la chose racontée ; pour ne pas être dérangé, ne pas trop en parler, ne pas s’en vanter, écrire une petite diatribe qui devient peu à peu un gros paquet de mots assemblés, écrire une petite diatribe au début qui vous déborde ensuite et devient un terrible commérage…
(il réfléchit à ce qu’il vient de dire et se répond à lui-même)
Oh ! Terrible, je ne sais pas, ce n’est peut-être pas le mot ? Si nous revenons aux sources, nous pourrions dire qu’il s’agit d’une tentative de mémoire globale, totale, vaine et impossible ; qui peut prétendre « savoir » tout, appréhender tout, sinon l’illuminé du coin « croyant » avoir « tout » comprit ? Elle s’établit à travers l’émergence d’un être dans ses élucubrations, ce qu’il exprima, ressenti, et désira y mettre ; tout aborder d’un seul trait, un vaste trait qui n’en finit pas de raconter en se déformant sans cesse, s’interrompt et reprend, se déforme à nouveau, ajouter des points, des virgules, des lettres, des phrases, un ouvrage sur des papiers empilés (au début, imbue de sa propre jeunesse, on ne sait pas encore qu’un tel idéal sera vain) ; c’est tout ça… Mais vous allez me dire, c’est commun au reste, bien d’autres ont déjà fait ce genre d’amoncellement d’écritures… évidemment ! Mais ici, l’œuvrage se veut unique dans sa facture, en tentant d’approcher les choses sous un biais diffèrent, il ne veut être d’aucune caste, d’aucune méthode, en imitant plus ou moins quelques travers humains, mais sans pour autant en retenir un plus qu’un autre. Aborder tous les genres, puisque ce fut l’idée, aborder toutes sortes de propos, ce qu’il vous arrive de traverser… Eh, dès qu’ils vous viennent, ces élans de votre inspiration, les sillonner méthodiquement, les déposer, les transcrire, n’en faire qu’à sa tête ; peut-être, aussi, pour finir, conclure qu’une telle tâche ne sera de toute façon qu’incomplète, sans fin autre que celle de votre propre fin (eh, ça, on arrive à le concevoir véritablement qu’après avoir vécu suffisamment).